Algérie

A propos de la promulgation du statut particulier du praticien spécialiste



Le SNPSSP critique les lenteurs du ministre de la Santé C’est un véritable réquisitoire qu’a fait hier Mohamed Yousfi, le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), à l’endroit du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L’occasion lui en a été en ef-fet donnée lors d’une confé- rence de presse qu’il a animée au siège du syndicat à Alger-centre. Les propos acerbes du premier responsable du syndicat qui ont ciblé le ministre s’expliquent par les promesses non tenues de ce dernier à propos du statut particulier du praticien spécialiste. «Nous avons attendu très longtemps la promulgation de ce statut. De plus, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors d’une récente rencontre avec notre syndicat, s’est engagé à faire en sorte que ce statut soit promulgué le plus tôt possible et ne plus le laisser traîner», a expliqué M. Yousfi dès l’entame de son intervention. « Nous ne pouvons plus attendre encore pour que notre statut particulier voie le jour ; ce n’est pas normal d’attendre autant de temps ! », martèlera-t-il. Dès lors, il interpellera de nouveau le ministre pour qu’il accélère la promulgation du statut particulier du praticien spécialiste. D’autant que le projet de ce statut a été, rappelons-le, finalisé par la commission mixte ministère de la Santé-SNPSSP. Quoi qu’il en soit, le conférencier a bon espoir de voir ce dossier traité avec diligence par les pouvoirs publics. Sur la question du régime indemnitaire, l’orateur a déploré « la non prise en charge de la mise en conformité de ce régime avec le statut particulier d’octobre 2002, notamment la prime d’intéressement qui doit être mise en adéquation avec les trois (3) grades de spécialistes, et non pas un seul comme c’est le cas présentement». Sur une autre question, l’intervenant n’a pas manqué de remettre en cause le fait que des structures de santé de service public aient été «détournées de leur vocation pour être adjointes à des centres hospitalo-universitaires». M. Yousfi a également abordé d’autres questions traitées lors de la réunion du conseil national, à commencer par la situation organique du syndicat. Se disant conforté dans sa position, l’intervenant expliquera que son syndicat «est fort aujourd’hui de 7.000 praticiens répartis sur 40 wilayas et de la progression des concours de carrière». Et de noter que «plusieurs milliers de spécialistes sont concernés par ces concours qui sont importants dans la consolidation des carrières des praticiens». Quoi qu’il en soit, «le syndicat reste mobilisé auprès de ses adhérents pour arriver jusqu’au bout de ses revendications», conclura-t-il son intervention. Samira Illoul


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