Algérie

A propos de la mutation du directeur du secteur sanitaire de Sidi Bel-Abbès



La polémique s’installe La décision prise récemment par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, quant à l’affectation, à Bechar, de l’ancien directeur de secteur sanitaire de Sidi Bel-Abbès, suscite les réactions les plus contradictoires auprès des différents organes locaux de représentation syndicale et professionnelle du secteur de la santé publique. Alors que les membres de quelque cinq sections syndicales (UGTA, SNAPAP, praticiens spécialistes, chirurgiens dentistes, praticiens de santé publique) et du conseil médical du secteur sanitaire de Sidi Bel-Abbès ont pris l’initiative commune d’adresser une pétition (430 signatures recueillies hier matin) au ministère de tutelle pour demander le maintien au poste du directeur nouvellement muté à Bechar, contre toute attente, les représentants du SNMG/SP (syndicat national des médecins généralistes de santé publique) se sont démarqués de la démarche de leurs autres confrères pour «saluer la récente décision prise par monsieur le ministre de la Santé et accueillir avec satisfaction le changement opéré à la tête de la direction du secteur sanitaire de Sidi Bel-Abbès».Dans un communiqué remis hier au bureau régional de La voix de l’Oranie, les cinq membres du bureau syndical en question ne se sont pas empêché de faire observer que «le changement tant attendu par le SNMG/SP va permettre «de mettre un terme à des années d’injustice, de hogra, d’abus et de marginalisation pratiqués par l’ex-directeur qui, avec la complicité de quelques privilégiés opportunistes, a géré le secteur comme une propriété privée». Cette «politique de diktat», ajoutent les signataires du communiqué, a été à maintes fois dénoncée par le SNMG/SP qui espère qu’une enquête approfondie soit menée par la tutelle sur la gestion des dix dernières années afin de déterminer le préjudice causé et pour que les responsables et les complices soient sanctionnés». Outre le SNMG/SP, il faut noter également que les représentants d’autres organes syndicaux se sont manifestés également hier pour donner une tout autre lecture de ce problème de gestion de ressources humaines qui relève en fait des seules prérogatives de la tutelle centrale de la Santé publique. A. Abbad


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