A propos de l’arrêt du chantier des 120 logements d’El Ançor

Les avis des uns et des autres Le chantier des 120 logements tant attendu par la population d’El Ançor, situé à côté du stade municipal de football est à l’arrêt depuis plus de trois mois. On apprendra de sources habituellement fiables, que la cause de l’arrêt des travaux est inhérente à une erreur d’appréciation du choix du terrain. Selon notre interlocuteur, apparemment l’instabilité du terrain était la cause de cet arrêt intempestif. Les intempéries de la fin d’octobre dernier qu’a connues la commune ont accentué le problème de l’inconstance de ce terrain. La rumeur autour de cet arrêt a circulé à une grande vitesse parmi les demandeurs de logements de la commune et surtout chez les centaines de familles sinistrées y compris celles de la ferme Kermaoui Taïb et de Sidi Hamadi. Interrogé, le maire d’El Ançor a déclaré que ces rumeurs n’ont aucun fondement. «Les travaux sont à l’arrêt à cause de la hausse des prix des matières premières et des matériaux de construction. L’entreprise qui réalisait les travaux n’a pas pu continuer. L’OPGI qui est le maître de l’ouvrage, a émis plusieurs avis d’appels d’offres à la concurrence mais tous ont été infructueux. Dans la foulée, le maire a déclaré que les sinistrés de «Haouch Justo» qui se sont plaints auprès de l’APC à cause de la coupure d’alimentation en électricité du centre culturel de la commune qu’ils occupent, seront logés sous l’initiative propre de la wilaya d’Oran. Ces sinistrés ont répondu que les 16 logements qui restent inoccupés depuis 2002, situés à la cité des 100 logements pourraient faire l’affaire. La scolarité de leurs enfants ne sera pas pour autant compromise. Certains ont déclaré qu’ils refuseraient les «hypothétiques logements» qui leur seront affectés à Sidi Ben Yebka. B.M.