Algérie

« A portée de vue » ouvre le bal



« A portée de vue » ouvre le bal
La troisième édition des « Journées du film jordanien en Algérie » qui s'achève ce soir, a pour objectif de faire connaître au public algérien certaines des productions jordaniennes les plus récentes, à l'image des films « Quand Mona Lisa sourit » de Fadi Haddad, « Ismaïl » de Nora Alsharif, « L'obscurité dehors » de Darin Sallam. A l'initiative de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et de la Royal Film Commission of Jordan, en partenariat avec la Cinémathèque algérienne, des projections sont programmées les 16, 17 et 18 janvier. En fin d'après-midi, dès 19h, la salle de la Cinémathèque d'Alger verra la diffusion d'une sélection recentrée sur ces récentes ?uvres sorties entre 2012 et 2013 et qui, pour certaines, constituent une première expérience dans le long métrage de jeunes réalisateurs. Destinée au large public, d'un accès totalement gratuit, cette édition est marquée par une sélection moins importante que lors des éditions précédentes. une moyenne de cinq à six ?uvres furent alors retenus, le sélection de la 3e édition des « Journées du film jordanien d'Alger » s'est cette fois-ci portée sur deux longs métrages. « Ces journées constituent une occasion pour découvrir des ?uvres cinématographiques atypiques, sensibles et touchantes du cinéma jordanien, lequel a considérablement évolué ces dernières années », affirme Mme Nada Doumani, responsable de la communication de la Royal Film Commission. Depuis 2003, année de création de la Royal Film Commission, le secteur cinématographique a trouvé une structure qui encadre, renforce et accompagne la production. Pour la soirée inaugurale, jeudi dernier, le public a suivi « A portée de vue » d'Aseel Mansour. L'histoire gravite autour du personnage de Leila. Elle est déçue par son mariage, hantée par les années heureuses de sa jeunesse, obsédée par l'absence de son mari... Un homme veut un jour lui voler sa voiture. Leila essaye de l'en empêcher, mais elle est troublée par les arguments de celui qui tente ainsi de la dépouiller. Une relation étrange et imprévue naît alors entre les deux personnages. Né à Bagdad en 1977, Aseel Mansour obtient un master en psychologie des médias à l'Université du Minnesota. En 2004, il reçoit le Prix du meilleur cinéaste du Amman Filmmakers Cooperative pour son court métrage « Alert Guns ». En 2011, il co-fonde la société de production multimédia ShaShat, avec la productrice française Cindy Le Templier. Il réalise plusieurs fictions, ainsi que des documentaires dont « Oncle Nashaat », plusieurs fois primé. Ce film est son premier long métrage.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)