Algérie

A peine sortis de prison, des cambrioleurs dévalisent une maison


A peine sortis de prison, des cambrioleurs dévalisent une maison
A peine sortis de taule, que des cambrioleurs récidivistes reprennent leur odieuse activité, où de nos jours aucun foyer n'est à l'abri des vols. Tout le temps visé par des déménageurs sans foi ni loi capables du pire. Les logements sont les plus recherchés et les plus atteints par rapport aux commerces, aux véhicules et aux garages. Les pilleurs ont préparé soigneusement leur plan d'exécution et lorsqu'ils ont eu suffisamment d'informations sur la cible alors ils ont guetté le départ des propriétaires avant de passer immédiatement à l'action. Les mis en cause répondant aux noms de R. Salim, originaire de Annaba, âgé de 25 ans, chômeur de son état et son complice M. Rabeh., un jeune de 22 ans et un ex-taulard demeurant à El Hadjar sont accusés de «vol par effraction». La genèse de cette affaire remonte à la journée du 20/08/2023 au lieudit El Bouni, lorsque les deux détrousseurs ont décidé de passer à l'acte, notamment cambrioler le domicile d'un certain H. Sabri, sise à ladite commune. Une fois rassurés que les lieux étaient déserts, les énergumènes n'ont pas hésité à fracturer la fenêtre de la maison à coup de pied pour s'infiltrer à l'intérieur dans des circonstances aggravantes. Leur objectif était de s'approprier de tous les objets de valeur, à savoir une chaîne en or, un téléviseu, une chaîne stéréo et un lecteur DVD. En effet, ils ont fait main basse sur tout ce qui leur tombe sous la main et sitôt leur forfait accompli, les malfaiteurs ont pris sans tarder la fuite et s'éclipser. Le lendemain, les voleurs ont vendu tout le butin par étape avant d'être arrêtés par la police de la ville. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel, lors de leur procès, l'accusé principal a nié tous les faits depuis son interpellation, alors que son complice Rabeh a tout avoué. «Pourquoi as-tu accepté de voler avec lui ? », l'interrogea le juge. « Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là et je regrette mon acte », lança-t-il à mi-voix avec remords. En, outre, le plaignant a certifié à la cour qu'il n'a récupéré que son téléviseur seulement. Il demanda la valeur de ses objets volés. Le procureur de la république a dressé un réquisitoire sévère pour leur emprisonnement. Après délibérations, le verdict du jury fut rendu en condamnant les détenus à deux ans de prison ferme assortie de 5000 DA d'amende. Par Oki Faouzi