Depuis le début du conflit en Syrie il est constaté qu'à chaque fois que l'armée syrienne est sur le point de l'emporter significativement sur la rébellion armée, il se manifeste des « donneurs d'alerte » pour l'accuser d'être coupable d'attaque chimique contre les populations civiles. Cette accusation a de nouveau été formulée contre elle avant-hier après des tirs de roquettes menés par elle sur une ville de la Ghouta orientale, enclave à l'est de Damas encore aux mains de groupes armés terroristes.Comme pour les précédentes, elle a été lancée pour diaboliser le régime de Damas et avec l'espoir qu'elle susciterait des réactions internationales qui viendront entraver l'avancée de ses forces qui préfigure la fin pour l'un des derniers bastions aux mains de ces groupes terroristes. Ce qui est exactement en train de se produire dans la Ghouta orientale dans laquelle l'armée syrienne est à l'offensive. L'objectif est pour cette armée de nettoyer cette enclave des groupes terroristes qui y sont retranchés et ont à portée d'armes la capitale Damas.
Il est clair que les « donneurs d'alerte » ont fait le constat qu'elle est en train d'y parvenir et que pour enrayer la mécanique militaire déployée à cet effet par le régime, il faut porter contre lui l'accusation d'avoir à nouveau fait transgression de la ligne rouge qu'est l'utilisation de l'armement chimique. Le nettoyage de la Ghouta orientale va à l'encontre du plan de guerre suivi par les puissances étrangères s'étant fixé pour but la chute du régime syrien et qui pour ce faire ont misé sur les groupes armés terroristes occupant cette zone auxquels elles prodiguent un soutien en armement et même en logistique.
C'est probablement pour donner prétexte à ces puissances de voler au secours de ces groupes terroristes autrement que par ce biais qu'une prétendue ONG dont l'engagement anti-régime est avéré a ressuscité l'accusation contre lui de l'usage de l'arme chimique. Il ne faut pas être surpris si son stratagème va être déclaré ayant dévoilé une réalité s'étant produite dans la Ghouta orientale qui fait obligation à ces puissances de s'en prendre aux forces du régime qui en seraient les responsables. Les Etats-Unis et Israël qu'inquiète la tournure défavorable que prend pour eux le conflit syrien sur tous les fronts en seront probablement tentés.
Pour l'Etat sioniste, le prétexte est pain béni du moment qu'il couvre d'une considération « humanitaire » son éventuelle intervention militaire dans la Ghouta orientale où ses protégés terroristes sont en perdition. Il le deviendrait tout autant pour les Etats-Unis en leur permettant de s'en prendre aux forces du régime qui prennent partout en Syrie l'ascendant sur les groupes armés qu'ils sponsorisent et ont affublés des oripeaux de « rébellion modérée » voire même « démocratique ». A recourir à cette ficelle, Washington l'a usée et prendrait désormais en ordonnant une nouvelle agression militaire contre l'armée syrienne le risque de provoquer un enchaînement aux conséquences imprévisibles. Ce dont l'Etat sioniste a été lui prévenu par le fait que le régime lui a démontré qu'il dispose des moyens de contrer ses agressions et est déterminé à en faire usage.
Le président américain Donald Trump enrage certes de voir que les desseins américains pour la Syrie en sont devenus irréalisables, mais il n'en serait pas moins inacceptable qu'il s'entête à entretenir le conflit atroce dont ce pays est le théâtre uniquement par refus de reconnaître que son pays et ses alliés sont en train de le perdre.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kharroubi Habib
Source : www.lequotidien-oran.com