A méditer ! (II)

Pour cette caste vampirique, renoncer aux moyens de pression, et de contrainte que représente la dette détenue par le FMI, donc par eux, in fine, ce serait renoncer à leurs ambitions (on peut rêver'mais tout de même).
Cela bien sûr, ils ne sont pas prêts de le faire, jamais ils ne renonceront autrement que par la force de la contrainte ou de l'abandon. Le surendettement, arme redoutable, est pour eux l'un des outils mis en 'uvre pour confiscation du monde. C'est une des stratégies dans la conquête du pouvoir par cette oligarchie autoproclamée élite. L'erreur de ces ambitieux sera toujours de sous-estimer la capacité de résistance de ceux dont ils se font des ennemis. Ils pensent pouvoir manipuler les masses à partir de données statistiques et d'équations qui négligent les qualités intrinsèques de l'humain en particulier et du vivant en général. Or, la vraie cohabitation humanitaire réside dans les qualités de solidarité, de partage, dans la créativité et la faculté d'invention qui sont le propre de l'homme. Là où ces vampires misent sur le pire de l'homme, heureusement et fort heureusement, il y a des hommes de par le monde qui répondent en faisant appel à leurs c'urs et leurs intelligences pour élaborer, développer et concrétiser un projet de monde qui convient à tous. A cette économie destructrice, ne faudrait-il pas opposer une nouvelle économie dont la mise en 'uvre ne domine plus l'existence humaine mais au contraire se met au service d'une gestion cohérente et raisonnable des ressources de la planète pour le plus grand bien de l'ensemble de ses habitants. Le temps ne serait-il pas venu que l'on reconnaisse les erreurs d'orientation de modes de gestion de la planète qui risque de mener l'humanité à une catastrophe sans précédent ' Les termes de l'alternative qui se posent à l'ensemble des humains sont tout simplement ceux d'une question de vie ou de mort. Réduction drastique du nombre d'espèces et de vivants sur la planète avec à la clé la disparition de l'humanité, inadaptée aux conséquences de la transformation industrielle de ce monde : la mort à court ou moyen terme, plus ou moins longue agonie avec son lot de souffrances inacceptables : une progression de souffrances dont le monde est le témoin au quotidien, des processus de dégradation de toutes formes de vie sur la planète, etc. Les humains ne pourraient-ils pas imaginer d'autres manières de cohabitation sur cette planète et les mettre en pratique. Nombreux en sont conscients, mais pas encore assez, pas encore avec suffisamment d'énergie pour atteindre ce seuil critique qui ferait basculer le destin et contrecarrer ce «grand projet» suicidaire. Il est donc probable que les contradictions du capitalisme aidant, nous nous dirigions vers une période de chaos hétéroclite dont tentera d'émerger une nouvelle civilisation dont les germes se sèment chaque jour et certain lèvent déjà, prometteurs. Nous pouvons chacun contribuer à la création de cette civilisation, et chacun a le choix : nourrir le monstre qui nous opprime ou poser les bases d'un autre possible. Chacun peut le faire à sa manière et à sa mesure, peu ou prou. C'est une question de conscience : objection et construction. (Suivra)