À la veille du 50e anniversaire de l'Indépendance Rebaïne appelle à l'écriture de l'histoire

À la veille des 50 ans d'Indépendance de l'Algérie, Ali Fawzi Rebaïne, le président du parti Ahd54, a appelé à l'écriture de la vraie histoire de la guerre de Libération et à assumer les responsabilités.
C'est ce qui ressort d'un point de presse tenu, hier, au siège du parti, à Alger. '50 ans après l'Indépendance, nous n'avons toujours pas écrit notre histoire. Les gens doivent arrêter d'avoir peur de la vérité et des réalités historiques", a déclaré Rebaïne, avant d'ajouter : 'Aujourd'hui, nous avons certaines personnalités politiques qui ont osé demander à la France de reconnaître qu'elle avait commis des crimes de guerre contre les Algériens." Le conférencier s'est également interrogé : 'Pourquoi le FLN et le RND n'ont pas appuyé cette démarche '" 'Nous devons écrire l'histoire. L'écriture doit se faire par ceux qui ont les prérogatives, comme les historiens, les journalistes avec la participation de la population qui a connu cette époque", a-t-il proposé. Revenant sur la situation politique du pays depuis 1962, Rebaïne a rappelé que le pays 'a vécu des périodes décisives après l'Indépendance. Les conséquences que nous vivons aujourd'hui découlent de cette période". En revisitant l'histoire, le conférencier est revenu sur le coup d'Etat de 1965, la mise en place du conseil de la Révolution et la légitimité historique dont se réclament depuis les dirigeants algériens. Evoquant la décennie noire, Rebaïne a fait le parallèle entre la victoire du FLN aux législatives du 10 mai et celle du parti dissous en 1991. 'Pourquoi le pouvoir algérien n'organise pas de nouvelles élections législatives du moment que nous savons tous que les dernières élections sont truquées ' En 1992, après la victoire du FIS, le processus électoral a été interrompu", s'est-il interrogé avant de conclure sur l'assassinat de l'ancien président du HCE, Mohamed Boudiaf, et le besoin de connaître la vérité sur cette affaire.
D S