Algérie

«A la tête du client !» (II)


«A la tête du client !» (II)
Dans ce contexte, beaucoup de gens avertis ne cessent de tirer la sonnette d'alarme ; bientôt ce seront les sociétés privées qui dirigeront cette nouvelle politique à tous les niveaux, des sociétés de mercenaires apatrides sans foi ni loi comme en Irak (où les Armées étrangères ne quittent pas vraiment le pays, car elles sont remplacées par des entreprises privées jouissant de l'impunité totale quelles que soient les exactions commises, ne relevant plus des lois de la guerre et donc pouvant tout se permettre au détriment des citoyens, et au bénéfice des banksters et des multinationales).Voilà le monde qu'on prépare, c'est une abjection ! Et ce monde est au seul service de l'Occident (axe du mal anglo-saxon et israélien, en sus des caniches européens) et plus précisément de quelques grandes familles qui se sont octroyées sans mandat, contre les intérêts des peuples, et juste parce qu'elles ont une influence démesurée, tous les pouvoirs sur le monde. Cela dit, comme le soulignait sans scrupule Nicholas Murray Butler, président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations) : «Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité.». Face à ce jeu «macabre», la bien-pensance décomplexée de l'ordre mondial actuel objectera qu'il s'agit là de la «théorie du complot». En effet, nul ne peut nier ces faits ; toutefois, la banalisation médiatico-intellectuelle de la théorie du complot est devenue une nouvelle arme de disqualification et de marginalisation de la parole alternative , étiquetée dissidente parce qu'elle rompt avec le consensus de la vérité populaire que se plaisent à entretenir les «architectes de l'histoire officielle». L'art de divertir le peuple, faire digression, détourner les curiosités critiques et alertes des citoyens (qu'on vampirise) des préoccupations de la gestion de la «cité», cet art-là est aussi antédiluvien que le plus vieux métier du monde. Enjeu : masquer l'immoralité et la criminalisation de la vie politique et socio-économique à l'échelle de la planète, une criminalisation grandissante dont se repaissent les dominants, marge de la légalité souvent difficilement démontrable. Une technique de diversion digne de l'enfermement psychiatrique des dissidents au pouvoir suprême. Quoi qu'il en soit, cette «politique de l'ombre» poursuit son bonhomme de chemin au détriment des peuples. Quant au «droit international», en novlangue, euphémisme oblige, c'est le «droit des puissants». (Suite et fin)


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