Algérie

à la découverte de nouveaux genres cinématographiques Cycle Cinéma en construction à la Cinémathèque d'Alger



à la découverte de nouveaux genres cinématographiques                                    Cycle Cinéma en construction à la Cinémathèque d'Alger
Dans le cadre de ses activités culturelles, hebdomadaires, l'Institut Cervantès d'Alger lance, à partir de demain, un cycle cinématographique baptisé «Cinéma en construction». Ce mini festival réunit des 'uvres qui ont été projetées dans la section du même nom lors des festivals de San Sebastien et de Toulouse. A l'affiche de ce cycle figurent quatre longs métrages, dont deux argentins, un guatémaltèque et une coproduction hispano-mexicaine. Pour le 1er film, il s'agit du long métrage Por sus propios ojos (Par ses propres yeux) de la réalisatrice Beatriz Liliana Paolinelli. Produit en 2007, ce film, d'une durée de 81 minutes, relate l'histoire d'une étudiante en cinéma qui prépare une thèse sur les femmes de prisonniers. Elle rencontre une femme qui, en échange d'un entretien, lui propose de rendre visite à son fils prisonnier. La fille tente de s'esquiver au chantage mais finalement elle rentre dans cette prison ou deux mondes vont se croiser. Pour le second film, il s'agit de L'arbal (L'arbre) ' de Carlos Serrano Azcona. D'une durée de 70 minutes, le film, produit en 2008, raconte l'histoire de Santiago qui se sépare de sa famille. Le juge lui interdit de s'approcher de sa femme et de ses enfants. Sans boulot, il se voit obligé de travailler dans le bar d'un ami, mais il finit par être renvoyé. C'est à partir de là que commencent les pires moments de sa vie et il devra s'affronter à la réalité, il a le choix, entre le changement ou la mort. Le cycle se poursuivra avec le film El asaltante (L'assaillant), de Pablo Fendrik. Toute l'action de ce film de 70 minutes se déroule durant une seule matinée. Un homme est sur le point de mettre en 'uvre un plan qu'il a préparé pendant longtemps. La caméra le suit tout le long de l'action. Le spectateur devient le témoin des moments le plus intimes d'anxiété et de désespoir, qui préludent la grande décision de continuer à vivre et à se battre ou d'aller à la rencontre de la mort pour mettre fin à tout. Un véritable thriller psychologique à ne pas rater. Par ailleurs, l'Institut Cervantès propose le film Gasolina (Essence), de Julio Hernández Cordón. D'une durée de 75 minutes, le film parle de trois adolescents, Gerardo, Nano et Raymundo, qui décident de voler de l'essence pour rouler le soir en voiture. Chaque arrêt «d'approvisionnement» représente une réelle expérience qui met à l'épreuve leur amitié. C'est une histoire intimiste, dans laquelle les extrêmes et la polarisation démontrent que les petits moments de sincérité et d'étouffement définissent réellement une jeunesse, et nous reflètent l'image d'un pays et nous visualisent le futur.Pour conclure, le public sera également convié à découvrir le film Aurora boreal (Aurore boréale), de Sergio Tovar Velarde. D'une durée de 80 minutes, le long métrage nous emmène au Mexique de 1994, à la rencontre de Mariano, un adolescent tourmenté qui a décidé de mettre fin à ses jours, en laissant une vidéo dans laquelle il explique les raisons de son geste. Le résultat est un nostalgique et émouvant portrait de l'âme d'un adolescent qui cherche à se racheter d'une tragédie familiale provoquée par lui-même, quelques années auparavant.
W. S.


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