Algérie

A la découverte de l'Algérie et de son littoral


A la découverte de l'Algérie et de son littoral
Après la pluie et le froid, le beau temps est revenu sur le Tour.
Depuis que le beau temps est revenu, le Tour d'Algérie cycliste a pris un nouveau tournant, une nouvelle dimension, en attirant de plus en plus de monde lors de son passage.
«Jamais, aujourd'hui, les vertus et les qualités sportives n'ont été aussi mobilisatrices de valeurs fortes, de dépassements, de générosité, de courage et d'esprit d'équipe».
Ce témoignage ô combien élogieux, à l'adresse des coureurs qui participent au TAC, émane de Louis Tribot La Spiere, un des commissaires de la course. En traversant les wilayas de Chlef et de Mostaganem, le Tour d'Algérie 2012 et les 117 rescapés sont allés à la rencontre des milliers de citoyens venus les accueillir. Le retour du soleil a fait retrouver à ces deux paisibles villes de l'Ouest toute leur splendeur. Chlef tout d'abord, qui est connue pour être une région côtière dominée par les monts du Dahra au sud et le grand massif du Zaccar à l'est. Ses paysages enchanteurs et ses majestueuses plaines, à perte de vue surplombent les baies de corail. Située plus au nord et couvrant une superficie de 2 269 km², la ville de Mostaganem est un véritable Eden de forêts denses, de cours d'eau, de cascades, et de plaines et surtout sa façade maritime qui s'étend sur plus de 120 km, l'ont rendus très célèbre. Tout comme l'ancienne ville bâtie au XVIe siècle et dont on peut encore admirer les vestiges, à l'instar de la muraille arabe qui protégeait jadis le site du Taban. Massés tout le long de la route pour assister à «la plus belle des randonnées» les habitants de ces deux contrées n'ont ménagé aucun effort pour encourager les participants lesquels n'oublieront pas de sitôt l'ovation qui leur a été réservée, particulièrement les coureurs du groupement sportif des Pétroliers qui ont animé la course, mais qui n'ont pas été récompensés au final pour leur manque d'expérience. De loin le mieux placé, Youcef Reguigue a vu néanmoins ses efforts récompensés par l'attribution du maillot orange, consacrant le coureur le plus combatif. Au classement général, le Suédois Anderson Larson de l'équipe Danoise Concordia Forsihring conserve toujours le maillot jaune et compte le garder jusqu'à l'arrivée. La surprise, c'est la montée en puissance de l'équipe nationale qui est en train de confirmer tout le bien qu'on disait d'elle avant le départ de la Grande boucle. Ses coureurs, à l'image de Berhane Teweldemedmin Natnae, ont été à l'origine de nombreuses tentatives d'échappées durant les deux dernières étapes, ce qui a donné un peu plus de tonus à la course qui est sortie brusquement de sa torpeur. Ce qui est d'ailleurs, intéressant à relever à l'occasion de ce tour, c'est la moyenne d'âge des coureurs le désir d'aller de l'avant et la volonté qui les anime. Beaucoup ont à peine vingt ans et font déjà preuve de beaucoup de courage et de métier. C'est la preuve que le cyclisme se régénère et que la relève est assurée. Du côté africain, on assiste à une redistribution des cartes, voire à une passation de pouvoir entre le Nord qui dominait, jusque-là, et le Sud qui commence à montrer le bout du nez. L'Algérie, qui a longtemps été le porte-flambeau de la discipline, est rentrée dans les rangs. Ayant opté pour une politique sportive axée essentiellement sur la formation et la détection de jeunes talents, la Fédération algérienne de cyclisme et la DTN tablent énormément sur l'avenir et sur l'horizon 2016 pour la résurrection du cyclisme algérien. Une entreprise de longue haleine qui exige la participation de toute la famille de ce sport noble, car ce n'est qu'à ce prix que l'espoir renaîtra.
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