Il apparaît en Europe, aux Etats-Unis et en Corée à partir de 1994 dans le cadre d?une critique de la précarisation sociale. Ses premières manifestations médiatisées sont celles de Seattle, en 1999, rassemblement qui a ouvert la voie à la création de ce premier FSM de 2001, reconduit chaque année par une nouvelle édition dont le nombre de participants est passé, en 6 ans, de 5000 à 150 000 personnes. Ce Forum social mondial est une alternative au Forum économique mondial de Davos, créé en 1971, qui se définit lui-même comme « une organisation internationale indépendante investie dans l?amélioration de l?état du monde », mais que l?on peut décrire comme une rencontre majeure d?hommes politiques et de chefs d?entreprise, représentant essentiellement les secteurs d?affaires américains et européens, ayant pour objectif la mise en place d?une politique globale de libéralisation de l?économie. Le mouvement altermondialiste, qui lutte contre cette hégémonie, regroupe, sous le slogan « Un autre monde est possible », une multiplicité de mouvements convergents d?horizons divers : paysannerie, couches populaires du Sud et précaires des pays industrialisés, syndicats ouvriers, associations de jeunes, écologistes, féministes? Il constitue un front de contestation international au fonctionnement horizontal et défend de nombreuses propositions réformatrices dans le domaine économique, promeut le respect des droits de l?homme, de l?environnement, ainsi qu?une mondialisation démocratique. Ses propositions sont réunies et synthétisées dans le manifeste de Porto Alegre.
Posté Le : 10/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Delphine Gourlay
Source : www.elwatan.com