A l'occasion du mois de Ramadan.. La Casbah de Béjaïa rouverte partiellement au public

Bonne nouvelle pour les passionnés de l'histoire médiévale de Béjaïa, après que le premier responsable de la wilaya ait demandé à la direction de la culture, l'ouverture partielle au public du site historique de la Casbah, à l'occasion du mois de ramadan prochain. Le wali de Béjaïa, qui a effectué avant-hier une visite d'inspection sur le site ? dont les travaux de restauration sont en voie d'achèvement ? a instruit le directeur de la culture à l'effet d'ouvrir partiellement la Casbah de Béjaïa aux visiteurs. «A la demande du wali, nous procéderons à l'ouverture partielle de la Casbah au public à partir du mois sacré de ramadan.Un programme artistique d'animation nocturne sera même concocté pour cet effet», a déclaré le directeur de la culture, Omar Reghal. Celui-ci a souligné que le taux d'avancement des travaux de restauration de cet illustre vestige, érigé par les Almohades sous le règne du Sultan Abdelmoumène, vers 1.154, dépassent les 90%. «Nous avons divisé le chantier de rénovation de ce site historique en six lots, dont quatre sont achevés à 100%», a-t-il expliqué. Fermé depuis plus de six ans pour travaux, la Casbah de Béjaïa, «une citadelle gouvernementale», compte parmi les plus importants vestiges historiques de la région.
Une enveloppe financière de l'ordre de 30 milliards de centimes a été consacrée par le ministère de la culture, pour sa restauration par une entreprise spécialisée dans la rénovation des sites et monuments historiques. Par ailleurs, la direction de la culture de Béjaïa a annoncé que d'autres sites historiques, situés dans le périmètre de l'ex-capitale des Hammadites, à l'instar de Bab El Fouka, appelé par les français «la porte des Etendards», le Fort Abdelkader, le Fort de Gouraya et la Porte Sarazine, seront également restaurés prochainement. L'association pour la Sauvegarde du patrimoine culturel de la ville de Béjaïa avait, à maintes reprises, tiré la sonnette d'alarme quant à la dégradation avancée de ces monuments millénaires, qui meurent à petit feu.