La fermeture des souks à bestiaux qui perdure depuis quelques deux mois suite à la propagation de la fièvre aphteuse, a mis dans l'embarras les éleveurs de la wilaya de Mostaganem. Ces derniers très inquiets, interpellent les responsables concernés notamment M. le wali sur cette situation. « Il ne reste plus que quelques semaines seulement pour la célébration de la fête de l'Aïd El-Adha (prévu le 5 octobre prochain) et cette décision continue de nous pénaliser, car nous continuons de supporter des charges énormes et multiples à l'instar de l'aliment du bétail et du foin, sans pour autant les amortir. Même le consommateur risque de passer un Aid El Adha sans mouton » déplorent ces éleveurs d'ovins qui se sont rendus en masse en fin de semaine dans notre bureau. Si la fièvre aphteuse n'a touché pour le moment que le cheptel bovin, en parallèle, le commerce de l'ovin est quasiment ruiné surtout que ces éleveurs considérés comme des opérateurs économiques en font leur principale ressource. « Nous traversons à présent une véritable crise financière à cause de cette fermeture qui se traduit par des pertes financières considérables », lancent ces éleveurs et maquignons venus solliciter les pouvoirs publics par le biais de notre journal, quant à une dérogation spéciale en cette fête de L'Aïd.
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Posté Le : 05/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B HOUSSEM
Source : www.reflexiondz.net