Algérie

À L'INITIATIVE DE LA SOCIÉTÉ D'ENDOCRINOLOGIE


À L'INITIATIVE DE LA SOCIÉTÉ D'ENDOCRINOLOGIE
La Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme (Alger), que préside le Pr Mourad Semrouni, organisera prochainement (vers la mi-octobre) un colloque à Aïn-Sefra sur la vie de celui qui a créé le premier service en Algérie «spécialité endocrinologie». Il s'agit du défunt Pr Moulay Benmiloud.Le Pr Moulay Benmiloud est le père fondateur de la médecine traitant les maladies thyroïdiennes (goitres), que la société veut par la tenue de cette rencontre, rendre un grand hommage au «père», où, plusieurs spécialistes, professeurs, élèves, ainsi que des personnalités, sont conviés, apprendon, auprès de M. Abdelkader Benmiloud, un membre orgnisateur de la famille du défunt. Le défunt professeur Moulay Benmiloud, fondateur de l'endocrinologie a été rappelé à Dieu, rappelons-le, le 1er avril 2014 à l'âge de 76 ans à Alger et inhumé auprès de ses proches au cimetière Sidi-Moussa dans son village natal à Tiout (18 km à l'est d'Aïn- Sefra), il est issu d'une lignée de notables de l'oasis de Tiout, fils du bachagha Si Khellali (1897-1991), bachelier et sénateur de 54 à 58 (démissionnaire du Sénat français pour la cause algérienne). Le professeur agrégé d'endocrinologie a créé en 1966 le premier service spécialisé dans ce domaine au niveau du CPMC (Centre Pierre et Marie-Curie) à Alger, et remplaça le système français alors en vigueur en système d'étude américain. Sa dernière sortie, après sa mise à la retraite, c'était le 9 janvier 2008, lors d'un congrès sur les maladies endocriniennes, à l'hôtel El- Aurassi qui avait pour thème : «Recrudescence des maladies thyroïdiennes et des cancers de la tyroïde (les goitres), le Pr Benmiloud, qui a rehaussé de sa présence ce congrès, en présence d'une centaine de médecins endocrinologues, dont ses élèves, a dans une longue intervention tiré la sonnette d'alarme quant à ces maladies qui touchent une population de plus en plus importante provenant généralement des conséquences de la consommation du sel de table non iodé ; principal facteur des maladies thyroïdiennes. Selon lui, en 1992, 90% des ménages algériens utilisaient du sel de table iodé grâce à un programme de sensibilisation sur l'utilisation obligatoire du sel iodé, mais ces chiffres ont baissé récemment, atteignant entre 50 et 60% seulement. La sensibilisation est donc de rigueur”? il y a un manque d'organisation dans les services, et beaucoup d'inégalités entre les facultés de médecine en matière d'encadrement, relève-t-on de son intervention du 9 janvier 2008. Par ailleurs, lors des travaux du 30e Congrès national de la Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme, un vibrant hommage a été rendu au fondateur de la spécialité en Algérie. D'ailleurs, les spécialistes en la matière ont, de leur côté, tiré la sonnette d'alarme, selon les statistiques des cancers, ces cas de cancer sont en hausse à travers le monde, et risquent de prendre de l'ampleur chez nous en Algérie, principalement le cancer de la thyroïde. Le Pr Semrouni, président de la Société algérienne d'endocrinologie et métabolisme a, quant à lui, signalé que les 70% de ces cancéreux sont très bien pris en charge et demeurent sous surveillance médicale, alors que les 30% nécessitent des traitements intenses et des soins durables. Enfin, après plus de quarante ans de loyaux services rendus à la médecine en Algérie, notre professeur— qui est le frère du père de la psychiatrie en Algérie le défunt Pr Khaled Benmiloud — quitta ce monde dans la discrétion la plus totale. Ne dit-on pas qu'à tout seigneur tout honneur.


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