Algérie

A l'Est rien de nouveau



Alors que les cheminots viennent de boucler leur septième jour de débrayage, aucun signe de reprise n'apparaît, malgré les appels lancés par Sidi Said, le patron de l'UGTA.

 Le mouvement continue à être suivi largement dans la région Est, affirment les cheminots et aucun signe d'essoufflement n'est visible chez eux. Ils continuent à camper sur leurs positions, disent-ils. Plusieurs travailleurs de la SNTF rencontrés hier sur les quais de la gare de Constantine disent que certes, «les déclarations du patron de l'UGTA sont en faveur de notre mouvement, mais il serait mieux qu'il traduise ses déclarations en actes concrets et agisse dans le sens de la satisfaction de nos revendications».

 Pour ce faire, les cheminots disent souhaiter que le secrétaire général de l'UGTA intervienne officiellement auprès de leur direction générale et secoue la fédération des cheminots qui, selon eux, demeure totalement absente. «Le service minimum qu'on nous demande n'est qu'une tentative de casser notre mouvement et nous ne tomberons pas dans ce piège !», ont par ailleurs affirmé les grévistes qui disent-ils, «demeurent à l'affût d'informations venant de leurs représentants dépêchés à Alger. Quant à l'approvisionnement en carburants des wilayate de l'Est, des informations font état de signaux envoyés par les responsables, quant à une possible rupture des stocks dans le cas où la grève se poursuit.

 Joint hier par téléphone alors qu'il était en route pour Alger, Benzitouni Fayçal, membre de la fédération des cheminots a déclaré que «la centrale syndicale leur a demandé, lui et ses collègues du syndicat local, d'inciter les travailleurs à reprendre l'activité tout en enclenchant des négociations avec la direction de l'entreprise. Nous allons essayer, dira-t-il, mais faut-il encore que les responsables de la direction générale soient disposés à examiner sérieusement les revendications des grévistes et y répondre favorablement. De notre côté, ajoute ce représentant syndical, nous demandons vivement aux pouvoirs publics d'intervenir pour débloquer la situation».




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