A l'écoute de Sidi Moussa

Manquement au protocole
La nomination de Rabah Madjer à la barre technique nationale a été officialisée mercredi en fin d'après-midi. Jeudi, la FAF a installé l'ex-vedette de Porto ainsi que deux membres de son staff, Ighil et Menad, dans leurs fonctions. C'est M. Zetchi, patron de la FAF accompagné de son deuxième bras droit, Bachir Ould Zemirli, deux membres du BF (Rachid Gasmi et Mohamed Ghouti) et le SG par intérim de la fédération (Mohamed Saâd) qui a présidé la cérémonie protocolaire. Celle-ci fut suivie par la conférence de presse animée par le trio Madjer-Ighil-Menad. Un point de presse qui devait également voir la présence tout aussi protocolaire du président de la fédération. Zetchi devait, en effet, annoncer solennellement aux reporters présents la conclusion de l'arrivée de Madjer à la barre technique des Verts, expliquer son choix et les dessous du limogeage de l'espagnol Lucas Alcaraz. Rien de cela ne fut accompli. Serait-ce un simple oubli induit par le manque d'expérience des services de la FAF '
«Dar khali mouh»
Une autre «faille» a été enregistrée durant le point de presse du revenant sélectionneur. Il s'agit de la présence «remarquée» de quelques personnes étrangères à l'institution fédérale et aux médias. Des supporters privilégiés habitués aux plateaux TV et qui ont pris confortablement place au niveau de l'amphithéâtre Omar-Kezzal du CTN/FAF de Sidi Moussa. Une présence confortée par l'attribution d'un badge officiel. Une scène inimaginable sous Mohamed Raouraoua”?
Alcaraz n'abdique pas”?
Il semble bien que la séparation entre la FAF et Alcaraz ne soit pas totalement consommée. En effet, jeudi quelques heures après la conférence de presse du nouveau staff des Verts, l'Espagnol Lucas Alcaraz a informé ses interlocuteurs de la FAF qu'il n'était pas d'accord à propos de la formule préconisée par l'équipe fédérale de Kheïreddine Zetchi. En ce sens que la compensation financière à laquelle les deux parties ont convenu oralement ne plaît plus à l'ex-driver de Grenade. Ce dernier, certainement briefé par son manager marocain, s'est dit agacé par les reproches de son successeur, Rabah Madjer, dans la gestion des cas du trio Slimani-Mahrez- Bentaleb réfutant être le seul responsable de leur éviction de la sélection lors du dernier match des Verts au Cameroun.
”? mais accepte le «bonus» !
Un chantage qui ne dit pas son nom. Alcaraz a fait savoir qu'il entend saisir qui de droit dans le cas où la FAF ne lui verserait pas la totalité de ses indemnités et celles de ses adjoints ibériques, quelques dix-huit mois, soit la modique somme de 1 million et 350 mille euros. Un montant astronomique gonflé par la «maladresse» de la fédération algérienne de football qui a paraphé un contrat à échéance déterminée sans date fixe. Ce qui offre à Alcaraz, recruté en avril 2017, un bonus de six mois (février 2019 à juillet 2019) par la grâce du changement de la périodicité (et du nombre de qualifiés à la phase finale) de la 32e édition décidé en juillet dernier à Rabat (Maroc) par le nouveau président de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad.