Algérie

A l'assaut du marché international



«L'acte d'export est un métier», rappelle le directeur général de l'organisme algérien d'accréditation, Algerac, Noureddine Boudissa. «La chaîne de l'export compte plusieurs intervenants, et les opérateurs algériens se doivent de détenir des documents normatifs afin d'aller à la conquête de marchés extérieurs. Dans leur offensive, Ils doivent être en adéquation avec les conditions de leurs partenaires commerciaux»,poursuit-il en estimant toutefois qu'un long chemin reste à parcourir pour atteindre cet idéal en justifiant: «C'est à ce niveau que nous rencontrons des problèmes. Il faut préparer toute l'assise pour que le produit national puisse pénétrer les marchés extérieurs dans les meilleures conditions possibles», reecommande-t-il sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3. Noureddine Boudissa explique que les normes sont le passeport à l'export et à l'import dans le commerce mondial actuel, et appelle à l'accélération de la cadence dans le domaine récent de l'accréditation en Algérie. «Il faut prioriser les actions et les appuyer par une décision politique qui rende obligatoire cette démarche qualité décisive», martèle-t-il en soulignant que le ministère de l'Industrie et celui du Commerce ont les moyens de cette politique.Pour gagner la bataille de l'export, il ne faut pas sombrer dans l'autisme, signifie Boudissa qui rappelle cette règle d'or: Pour pouvoir exporter avec succès, il faut prendre conscience que nous produisons pour les autres. Et d'expliquer: «Nous devons produire en tenant compte des conditions fixées par nos partenaires.»
«La démarche qualité recommande de préparer toute l'assise à l'échelle nationale et impliquer toutes les parties prenantes, notamment les institutions nationales, tous profils confondus, comme les douanes, les finances...Et s'asseoir autour d'une table pour décider d'une stratégie offensive. L'objectif étant de mettre en synergie les efforts de toutes ces parties afin de conférer le maximum d'efficacité à l'acte d'export.» avise-t-il.
Le commerce international se base sur des normes et obéit à des pratiques. Ce sont ces mêmes normes qui régulent le marché, lequel obéit donc à des paramètres ou variations de conformité autorisant l'échange et la circulation des marchandises.
Afin de placer le produit algérien à l'étranger il est impératif de tenir compte de ce préalable lors de la production et de l'export. D'aucuns dirons que nous produisons pour l'Afrique, à ceux-là Noureddine Boudissa répond: «L'Afrique n'est pas la jungle, mais a ses exigences. Pour prétendre conquérir les marchés, étrangers, notamment africains, les normes deviennent incontournables» souligne-t-il en précisant que le marché africain n'est pas pour autant un marché facile.


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