A l'arrêt depuis presque une année, les travaux de mise à niveau du téléphérique d'Oran, ont été relancés et ce en prévision des Jeux méditerranéens prévus pour 2021, à Oran. Selon des sources proches de la direction des Transports, la société suisse ‘Garaventa' s'attèle a réhabiliter l'ensemble des stations et des installations, après une année d'arrêt des travaux. Nos sources indiquent qu'après la levée de toutes les contraintes, l'entreprise a entamé les travaux de mise a niveau. Grâce à ce projet, Oran aura son nouveau téléphérique de technologie moderne où la nouveauté concerne tous les équipements (cabines, câbles, lignes,...). La durée des travaux est estimée à 8 mois. La ville d'Oran ne dispose pas actuellement d'un téléphérique après le démantèlement de l'ancien dont les cabines ne supportaient que 6 places nécessitant une réhabilitation technologique.Le redémarrage du téléphérique d'Oran pourra permettre de développer des structures d'accueil, de détente et de loisirs sur le plateau du Murdjadjo, pour les familles oranaises et notamment pour les touristes, A l'arrêt depuis quelques années, les stations du téléphérique d'Oran sont devenues victimes d'actes de vandalisme. Celle des Planteurs est la plus touchée. Cette situation prévaut aussi aux deux autres stations du téléphérique d'Oran, mais à un degré moindre.
Celle dénommée El Nasr, située à HaI Derb, a vu son entrée devenir un garage de mécanique, à ciel ouvert et occasionnellement un marché de vente de meubles issus de quelques ateliers clandestins récriminés à Oran. Les problèmes de câblages avaient poussé à l'arrêt du téléphérique d'Oran, il y a 4 ans. Les câbles devaient être renouvelés pour un montant de 17 millions de DA ; le dossier ayant été transmis à la wilaya pour étude et approbation. Mais depuis rien n'a vu le jour pour cause qu'aucune décision n'a été prise poussant ainsi les choses à aller vers un abandon des équipements et devenir la proie au pillage et la destruction. Le téléphérique d'Oran a vu le jour durant les années 1980. Il a, de tout temps, fait partie intégrante de la ville, c'est son cachet, son histoire aussi. Pour beaucoup, le téléphérique était un symbole de la ville rappelant ainsi un certain passé, il était plus qu'une affaire de simple service public, de transport. Ayant fait l'objet d'un acte de sabotage terroriste, son câble a explosé en plein ciel de Sidi El Houari, en 1992. Et depuis, ses cabines sont restées plombées dans le ciel, aucun n'a songé à leur réfection vu la situation sécuritaire qui ne le permettait pas. Plusieurs autres cabines ont été clouées dans les terminaux de Bendaoud, ex-Magenta. La décennie noire passée, les responsables locaux songeaient à sa remise sur câbles. Un premier fonds de 24 milliards de centimes a été dégagé, 10 milliards sur un fonds communal et le reste sur le budget de la wilaya. En août 2007, le coup d'envoi officiel du transport par câbles a été donné pompeusement par l'ex président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Peu de temps après, le téléphérique a été de nouveau saccagé et vandalisé, voire saboté dans le sillage des protestations populaires menées par les habitants des quartiers des Planteurs, Sidi El Houari et Derb, revendiquant leur droit au logement social. En 2015, une société suisse, ayant pris le projet en marche en 2015, s'est, selon des indiscrétions, lancée dans des travaux en commençant par le déboulonnement des anciennes installations, poteaux et anciennes cabines.
La même entreprise étrangère s'est fixée un délai de 15 mois pour la remise à l'état neuf du téléphérique. Du coup et sans aucune explication avancée jusque-là, des problèmes administratifs surgissent bloquant ainsi le projet au grand dam des admirateurs survolant le vieil Oran par câbles.
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Posté Le : 29/09/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com