Algérie

à l'approche des élections, la vie politique bouillonne


à l'approche des élections, la vie politique bouillonne
De nombreux représentants de petits partis politiques ont saisi l'occasion d'une réunion organisée en leur faveur par l'instance supérieure indépendante des élections (Isie) pour exprimer leur courroux à propos de la loi électorale dont ils ont demandé l'amendement.A part les deux grands, c'est-à-dire le parti islamiste de Rached Ghannouchi et Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi, la quasi-totalité des autres partis ont demandé au président de l'Isie, M. Sarsar, la refonte de la loi, nécessaire, notamment en ce qui concerne le parrainage et le financement des partis et des campagnes électorales. Pour ces partis, les conditions d'éligibilité émises par la loi sont impossibles, et leurs représentants sont allés jusqu'à chahuter une conférence de presse que donnait le président de l'Isie à l'issue de la réunion. Celui-ci a, néanmoins, indiqué que tous les partis politiques jouissent du droit de proposer des amendements à cette loi, ajoutant que lui, personnellement, "n'avait rien inventé et ne peut rien modifier". Son rôle se limite à "la simplification des formalités d'application". Le représentant de Nidaa Tounes a affirmé que son parti est là pour étudier les modalités d'application de cette loi, alors que celui du parti islamiste, qui s'attache au contenu de la loi telle qu'elle a été adoptée par l'Assemblée nationale constituante, est favorable à la simplification des procédures d'application. En effet, la loi interdit le financement extérieur des partis politiques et des campagnes électorales. Elle prévoit des peines allant de six mois à trois ans de prison, peine encore plus lourde allant à cinq ans d'incarcération quand il s'agit d'un candidat à la présidence de la République.Par ailleurs, l'armée de terre tunisienne est commandée, depuis mardi, par un nouveau chef d'état-major. Il s'agit du général de brigade Ismaïl Fathalli nommé par le président Marzouki suite à la démission, récemment, de son prédécesseur Mohamed Salah Hamedi, survenue après les sanglantes attaques des terroristes qui avaient fait de nombreuses victimes dans les montagnes du nord-ouest du pays. A propos de terrorisme, après une longue attente de plusieurs mois, l'ANC a entamé, lundi, l'examen de la loi antiterrorisme et de lutte contre le blanchiment d'argent. Le projet de cette loi avait été déposé le 28 janvier à l'assemblée, et il a fallu cinq mois pour que son examen au niveau des commissions soit entamé. Une fois adoptée, au plus tard le 24 août, elle remplacera la loi de l'année 2003 conçue "pour aider la communauté internationale à lutter contre le terrorisme". Dans le sud du pays, 147 000 personnes de 74 nationalités dont 12 300 Egyptiens ont traversé la frontière venant de Libye, depuis le déclenchement, il y a un mois, des accrochages armés à l'aéroport de Tripoli.M. K.NomAdresse email


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