A ce jour, les gens n'en parlent que très rarement dans les quartiers de la ville.
Les moutons de l'Aïd font visiblement défaut, et ce, contrairement à ces dernières années, où l'on pouvait voir de nombreux troupeaux de moutons à travers les sites d'El Merdja et à la cité des 2004 Logements. Certains, très au fait du marché, évoquent la rareté de l'offre à cause des mauvaises conditions climatiques des régions de l'intérieur d'où l'on ramène ces troupeaux. A cela, s'ajoute la hausse des prix des aliments de bétail, qui a dépassé, en cette saison automnale, les 6000DA /quintal au marché informel, malgré la notoriété de la commune de Baraki dans le domaine du commerce du cheptel dans la wilaya d'Alger. Quant aux prix des moutons, sujet de discussions et d'inquiétudes, beaucoup de salariés se disent incapables de sacrifier plus de 20 000 dinars. Problème encore plus dramatique pour les chefs de familles démunies, ou encore les chômeurs, dans l'impossibilité de faire un tel achat.
Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : E Yazid
Source : www.elwatan.com