A l'approche de l'Aid : hausse des prix Oran : les autres articles

Aux derniers jours du mois sacré de Ramadhan, voilà que d'autres listes viennent s'ajouter à celles habituellement consacrées à l'alimentation.
En effet, les ingrédients pour la confection de gâteaux traditionnels sont très prisés par les ménages. Du coup, elle est une aubaine pour les commerçants de sucre, huile, farine, 'ufs, smen, margarine, eau de rose, caissettes en papier, qui n'hésitent pas à l'occasion de gonfler leurs prix pour se faire la bonne affaire. Ainsi, le sucre habituellement cédé à 90 DA est proposé à 110 DA. La farine conditionnée passe de 45 DA à 60 DA. L'huile de 5 litres à 800 DA pour un prix plafonné de 700 DA. Les 'ufs pour leur part suivent cette tendance et sont fixés à 10 DA l'unité. Une hausse des prix qui cependant ne semble guère décourager nos ménagères qui investissent ces commerces spécialisés dans la vente de ce type d'ingrédients.
«La confection de gâteaux est devenue une tradition dont on ne peut se passer. Un Aïd sans maqueroutes, cakes, etc. est inconcevable, surtout pour les enfants», dira cette mère de famille qui achetait sans compter.
D'autres foyers, à défaut de gâteaux traditionnels que leur maigre bourse ne peut leur permettre, se contenteront pour leur part de confectionner une certaine quantité de cakes et de beignets, histoire de ne pas demeurer en reste. À ce titre, M. Maoued, coordonnateur de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), dément, pour sa part, ces augmentations.
«Aucune augmentation de ces produits propres à l'Aïd n'a été décidée», a-t-il déclaré. Cependant, il admet que la forte tension sur ces produits incite ces commerçants peu scrupuleux à tirer profit de cette situation. Une situation passagère, rassure-t-il, qui reprendra son cours normal après les fêtes de l'Aïd.