À deux jours de la fête de l'Aïd El Fitr, les magasins sont pris d'assaut par les Algérois. À peine le jeûne rompu, les parents vont rechercher la tenue de l'Aïd El Fitr qui fera le bonheur de leurs enfants. Accompagnée de ses deux filles âgées de sept et onze ans, cette maman confie que les vêtements de l'Aïd sont un «véritable casse-tête » pour les parents. « Les enfants sont exigeants et les commerçants en profitent. Il me faut plus de 25 000 DA pour pouvoir habiller mes deux filles. Ce qui n'est pas donné à tout le monde », explique-t-elle. Pour se défendre, une jeune vendeuse promet que dans la boutique « la qualité est garantie ». Et que si l'on souhaite avoir cette qualité, il faut y mettre le prix. À Didouche Mourad, artère principale de la capitale, les prix affichés donnent le tournis. Une robe pour fillette de 3 ans est proposée à 8 500 DA. Un ensemble pour un garçon du même âge est à 7 000 DA. Un couple sort de la boutique avec leurs trois enfants. Ils sont choqués. « Là, ils exagèrent vraiment », lance la dame. Pour le père, ces prix sont « irrationnels ». « Je veux faire plaisir à mes enfants et je travaille pour, mais il ne faut pas exagérer », fulmine-t-il.
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Posté Le : 27/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadine
Source : www.reflexiondz.net