Algérie

A. Hamid Mamdouh. Directeur de la division du commerce des services


« Le défi de la réglementation » Pouvez-vous commencer par nous présenter les activités de vos services ? Le conseil des services est concerné par la mise en ?uvre de l?accord général sur les services et superviser les négociations sur les accords dans le secteur. Aussi nous demande-t-on des conseils juridiques entre les membres de l?OMC. Cette divison est concernée par l?assistance technique dans les commerces des services concernant les engagements, les négociations, les implications de faire quelques engagements ou aussi concernant l?accession à l?OMC. Vous dites que vous accompagnez les pays qui souhaitent accéder à l?OMC. Qu?avez-vous fait avec l?Algérie ? Je n?ai pas reçu de demande de la part de l?Algérie pour une assistance technique. Mais des fois, certains pays utilisent des expertises externes à l?OMC, comme la Cnuced ou même des cabinets privés. Quelle est aujourd?hui l?importance économique du secteur des services ? Son importance a commencé depuis les années 1980. Il est générateur de valeur ajoutée, et c?est un agent de développement des plus importants. Dans la cadre des négociations de l?Uruguay, on a décidé de la libéralisation des services. La part du secteur des services est la plus grande dans le volume des échanges. Aux Etats-Unis, le secteur des services représente presque 80% de l?économie, en Egypte plus de 60%. C?est le secteur qui a la croissance la plus rapide et le plus générateur d?emplois et stratégique même pour tous les autres volets de l?activité économique. On ne peut pas avoir un secteur compétitif si on n?a pas celui des services qui le soutient, comme les banques, les assurances, le marketing, les ingeenering, les transports... C?est un secteur qui a besoin d?une réglementation la plus sophistiquée. C?est là un grand défi parce qu?il y a beaucoup de services qu?on ne peut regarder simplement commes des secteurs d?activités commerciales. Nombre d?activités, en effet, ont pour finalité les services sociaux, culturels, l?environnement, les transports routiers, la santé, l?audiovisuel... De quelle façon peut se poser le défi dans ce secteur pour l?Algérie, qui est encore en voie d?accession ? Le défi consiste à avoir une réglementation qui garantit l?accès au marché et la sortie du marché d?une manière qui ne menace pas la stabilité. Il y va de la législation et de la réglementation de l?activité bancaire, par exemple, la communication, les services d?avocats, les transports, la higt tech, les services de l?énergie (services périphériques).
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)