Algérie

A deux doigts du registre des doutes



A deux doigts du registre des doutes
L'arbitre, lui aussi, s'est offert une séance d'entraînement. Tout comme l'Equipe nationale du Qatar qui s'est préparée sérieusement la vielle de cette confrontation amicale.Les Verts, quant à eux, étaient inexistants sur le terrain, jeudi, bien que coiffés par leur titre de mondialiste, ils n'ont pu élever le niveau. La poignée de supporters venus les encourager sont repartis plus que déçus par la prestation fournie ce jour là. Les premières minutes de jeu décelaient déjà la mauvaise organisation de jeu. On avait cette impression, qu'il s'agissait plutôt d'un «défilé de mode», que d'un jeu de football. Le jeu individuel apparaissait à chaque échappée, pas question d'organisation pour scorer. Les tentatives individuelles se multipliaient, et le jeu plus offensif et notamment après le premier but des locaux rendait les choses encore plus difficile pour les Fennecs qui n'arrivaient pas à trouver le point de repère du schéma tactique, mis en place par le sélectionneur. Le Qatar profitant de ce désordre technique continuait à isoler l'attaque algérienne qui ne pouvait plier la défense des Qataris tellement que cette dernière laissait apparaître une organisation plus structurée à même de faire échouer toutes tentatives de scorer. Il y avait, ce jeudi là, une belle leçon tactique à retenir. Pour quelques joueurs, cette défaite est sans incidence du fait du caractère amical. Mais l'art et la manière furent exploités par l'équipe nationale qatarie pour conduire la balle jusqu'à la limite de la frontière des buts, Doukha laissait échapper les premiers doutes chez les supporters algériens. Pour un confrère de la chaîne de télévision qatarienne, il y avait sur le terrain «un cafouillage chez les mondialistes, une absence d'initiative, un jeu individuel, une mauvaise circulation de balles, des tirs mal cadrés, des occasions de scorer, qui échouent souvent au pied de Brahimi, Slimani, Benfodil et de Mahrez : chacun voulait son but mais l'excès de précipitation brisait l'élan de ces contre attaques.» En en effet, après le but des locaux, on assistait à une accélération de fautes jusqu'à faire douter le technicien français sur son choix tactique. Dans cette brochette de fautes d'incompréhensions et de déchets techniques, l'on est en droit de se poser la question de savoir pourquoi le Qatar et le Yémen ' «Des équipes africaines auraient pu donner une autre affiche plus alléchante et plus technique à même de vérifier le niveau des Fennecs. Que pouvons-nous retenir de ces deux équipes qui n'ont pas encore l'ossature de grandes équipes à même de livrer des idées de technicité à faire exploiter par la suite '», déclarait Mourad Aït-Aissa, et d'ajouter «d'autre équipes africaines auraient pu faire la différence et nous permettre de mesurer l'efficacité de nos acteurs... Les clubs européens s'enseignent mutuellement même lorsque des défaites s'invitent au tableau de chasse des grandes équipes mondialement connues.» C'est par la faute que l'on apprend et que l'on remet le compteur à zéro avant de le relancer la machine avec des corrections. Le Qatar a profité de la marque algérienne, pour améliorer son style de jeu et changer les mauvaises pièces qui feraient demain défaut sur le terrain. Gurcuff s'est-il planté ' Ou alors, s'est-il fait pris au piège des informations communiquées avant le match ' Son 4-5-1 mis en place dénoncerait-il sa méconnaissance de ce club. Il a sa part de responsabilité dans cette défaite. Face à Oman, le 30 mars, les Verts devront nous faire vite oublier le niveau de jeu mis en place et ce pour éviter d'ouvrir le registre des doute.




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