Algérie

À défaut de développer la recherche



À défaut de développer la recherche
Parallèlement aux différents programmes de développement et de modernisation du secteur agricole depuis 2000, l'Algérie a aussi fait appel à l'assistance technique des institutions internationales et de ses partenaires. La faible connexion entre le monde de l'agriculture et celui de la recherche explique entre autres ce recours. Il y a eu ainsi les jumelages dans le cadre du programme d'appui à la mise en ?uvre de l'accord d'association (P3A).Des projets financés par l'UE avec une participation algérienne, mis en ?uvre sur une période de 2 ans en partenariat avec la France et l'Italie. En plus de l'appui à la création d'un observatoire des produits agricoles et agroalimentaires financé à hauteur de 1,2 million d'euros par l'Union européenne sur un total de 1,7 million d'euros, il y a eu selon le directeur de l'unité de gestion du P3A, Saïd Benmeradi, d'autres jumelages.Le premier jumelage concerne le renforcement des capacités humaines dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, par la mise à niveau des laboratoires de l'Institut national de la médecine vétérinaire (INMV).Le deuxième porte sur la modernisation des services vétérinaires algériens aux niveaux central et local en vue de mettre en place un système d'information et de contrôle vétérinaire similaire à celui recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE). Il s'agit par ailleurs d'assurer un appui technique à l'administration dans la mise en ?uvre d'un système de qualité spécifique à travers les appellations d'origine et les indications géographiques (IGAO) et renforcer les capacités des acteurs chargés de la reconnaissance des produits agricoles par les signes distinctifs liés à l'origine.Trois produits-pilotes vont bénéficier de ce système : la datte de Deglet Nour de Tolga, la figue sèche de Beni Maouche, et l'olive de table de Sig. Par ailleurs, dans le cadre du partenariat stratégique (2011-2014) conclu avec la Banque mondiale, le projet en phase de parachèvement s'articule autour de trois axes : la mise en place de pôles agroalimentaires intégrés, l'appui au Programme de soutien au renouveau rural, et le soutien au renforcement des statistiques agricoles, de systèmes d'information et de suivi-évaluation des filières agricoles.L'intervention de la Banque mondiale vise essentiellement à assister le ministère de l'Agriculture dans la mise en ?uvre des objectifs de la stratégie agricole nationale à l'horizon 2020, notamment en zones rurales. Notons aussi la signature, début 2014, avec l'Organisme onusien FAO d'une déclaration d'intention pour la mise en place d'un programme de partenariat. Des accords similaires ont été conclus avec la France tout récemment.




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