Algérie

À Davos : La Russie évalue ses perspectives de croissance



Prenant la parole à l'occasion du Forum économique mondial, en Suisse, le ministre russe de l'Economie, Maxime Orechkine, s'est dit optimiste sur les perspectives de croissance de son pays, affirmant que la Russie dépendait désormais moins des cours du pétrole.
Le ministre russe de l'Economie, Maxime Orechkine, estime que le pays atteindra de 3 à 3,5% de croissance "au bout de quelques années". S'exprimant en marge du Forum économique mondial de Davos qui se déroule actuellement en Suisse, l'homme politique a constaté qu'après deux ans de récession, la Russie est entrée fin 2016 en phase de reprise économique.
"L'économie russe enregistre déjà une croissance. Sur fond des défis démographiques auxquels nous faisons face, la croissance attendue se situe entre 3% et 3,5%. J'espère qu'elle aura lieu dans quelques années", a-t-il déclaré.
L'homme politique a aussi indiqué que les autorités avaient par ailleurs réussi à réduire la dépendance de l'économie russe aux cours du pétrole, ajoutant que le rôle du pays dans l'économie globale s'était accru.
Lundi, le Fonds monétaire international a revu à la hausse ses prévisions pour l'économie russe. Les économistes de l'organisation tablent désormais sur une croissance de 1,7% en 2018, alors qu'en 2017 l'économie russe a enregistré une croissance de 1,8%.

Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance
Le Fonds monétaire international (FMI) a publié ses principales prévisions économiques pour 2018 et 2019, détaillées par pays. Le Fonds monétaire international a revu lundi à la hausse ses prévisions pour l'économie russe, apprend-on d'un rapport paru sur le site de l'organisation. Les économistes du Fonds anticipent désormais une croissance de 1,7% en 2018 alors qu'en 2017 l'économie russe a enregistré une croissance de 1,8%. Au niveau mondial, le Fonds s'attend à 3,9% de croissance cette année tout comme en 2019, soit 0,2 point de plus que dans leurs perspectives économiques d'automne publiées en octobre. La révision a été effectuée au vu de l'accélération de la dynamique de croissance à l'?uvre depuis la mi-2016 mais aussi de l'impact positif attendu à court terme de la réforme fiscale américaine, indique Reuters. Le FMI souligne que l'accélération en cours, largement auto-entretenue, est quasi générale, avec des surprises positives en Europe et en Asie.

La Russie et la France enterrent la hache de guerre financière
La France n'a pas l'intention de réclamer le remboursement de la dette russe prérévolutionnaire, fait savoir le ministère français des Finances. Il ne pourra cependant pas empêcher ses administrés de chercher à être indemnisés. Le ministère français des Finances a déclaré à Sputnik que les contentieux entre la France et la Russie concernant les "emprunts russes" ont été réglés par l'accord daté du 27 mai 1997 par lequel la France et la Russie renoncent réciproquement à toutes les créances financières nées avant le 9 mai 1945. Les deux pays se sont également entendus pour renoncer au soutien des réclamations de leurs citoyens, tout en étant dans l'impossibilité de les en empêcher. En conformité avec cet accord, la Russie a versé 400 millions de dollars à la France.
D'après les données du ministère français des Finances, il y avait 315.219 obligataires détenant environ neuf millions de tickets à valeur mobilière. Toujours selon lui, ils ont perçu des indemnisations.
Aujourd'hui, tous les contentieux sont réglés et la France s'abstient de toute réclamation à l'égard de la Russie en la matière, souligne le ministère français. Les premiers emprunts ont été lancés en 1867 par les compagnies de chemin de fer russes. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les Français y ont investi 15 milliards de francs (53 milliards d'euros aujourd'hui). En 1918, Vladimir Lénine a renoncé à satisfaire aux obligations financières du gouvernement tsariste. En 1997, la Russie et la France ont signé un accord qui a mis fin aux réclamations mutuelles. Néanmoins, certains héritiers des détenteurs d'obligations russes ont réclamé un remboursement. L'une des obligataires a raconté qu'elle avait hérité des titres financiers de son grand-père en 1974.


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