Algérie

A chacun sa vision la classe politique à tipasa



A chacun sa vision la classe politique à tipasa
La vision de la classe politique de la wilaya de Tipasa, à propos de la future révision de la Constitution, ne diffère en rien, et cela va de soi, avec celle de la classe politique nationale. Si certains responsables locaux de partis voient en cette initiative une avancée importante dans l'édification d'un Etat fort, d'autres demeurent sceptiques sur la teneur des amendements qui y seront introduits. Abdelkader Zahali, sénateur FLN de Tipasa et membre de l'instance provisoire de gestion des affaires du parti jusqu'au prochain comité central, a rappelé que son parti a été l'un des premiers à défendre la révision de la loi fondamentale. « Le FLN, à travers notamment son ancien secrétaire général, n'a eu de cesse d'appeler à la révision de la Constitution pour qu'elle soit au diapason des réalités et des aspirations de la société. En ce sens, nous avons préparé une mouture qui devait être débattue lors du dernier Comité central. » Cependant, vu les tournures qui ont émaillé la cession, ce point a été reporté », confie-t-il. Pour lui, ce n'est que partie remise : « Dès que le Comité central élira, par l'urne, le nouveau secrétaire général, la priorité sera donné à ce sujet, car c'est une urgence pour un grand parti comme le FLN ». De son côté, Belkacem Benamirouche, député et chef de bureau RND à Tipasa, a estimé que cette révision s'impose d'elle-même. « Je souhaite que la future Constitution consacre davantage les libertés individuelles sans distinction de sexe, ainsi qu'une indépendance de la justice et une séparation claire entre les pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif. J'espère aussi que les amendements introduits consacrent davantage de prérogatives pour les assemblées locales en vue de mieux prendre en charge les problèmes des citoyens », dit-il.
Le RCD prépare une constitution bis
Pour sa part, Ouahid Bellizimi, élu RCD à l'APC de Cherchell et ancien chef du bureau fédéral à Tipasa, indique que la révision constitutionnelle est en principe une nécessité qu'impose une situation qui a substantiellement évolué, depuis les années 1990. Néanmoins, il reste sceptique sur la nature des amendements qui couronneront les travaux de la commission. « A mon avis, la nouvelle Constitution telle qu'elle se conçoit n'apportera aucun changement positif dans le pays. La commission installée est une instance technique, commente-t-il. Et d'annoncer que le RCD débattra et adoptera le 26 avril lors d'un Conseil national d'un projet de révision constitutionnelle traduisant les visions et les projections du parti. Sur un autre plan, M. Bellizimi souhaite que la nouvelle Constitution consacre plus de prérogatives au Parlement pour qu'il soit en mesure d'être un contrepoids au pouvoir exécutif. « Je suis pour un régime parlementaire », résume-t-il. Concernant les collectivités locales, il préconise d'aller vers la régionalisation. « La régionalisation n'a rien à voir avec le régionalisme. Il est question de conférer une plus grande marge de man'uvre et de prérogatives aux instances élues locales. D'ailleurs, notre parti à déjà préparé tout un projet dans ce sens », conclut-il.


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