Algérie

A cause du déficit en matière de recherche et de prospection



A cause du déficit en matière de recherche et de prospection
Un recul notable des réserves minières a été enregistré consécutivement à un déficit important dans le domaine de la recherche et de la prospection, a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, à Alger.D'autre part, le ministre de l'Energie a fait état de preuves de l'existence de réserves de diamants dans l'Extrême sud algérien, précisant que "des résidus de cette matière précieuse ont été découverts dans la région de Reggane". Les études menées par les services techniques du ministère révèlent l'existence éventuelle d'une réserve de diamants dans la région d'Arq Echache à Adrar, selon M. Yousfi. Par ailleurs, il est important de noter que le domaine minier national compte au total 2 533 titres dont plus de 1 300 attribués par l'ANPM depuis 2001 pour un investissement total de plus de 12 milliards de dinars. Pas plus tard qu'hier, l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a attribué 17 titres miniers pour l'exploration de sites d'argile (8), de calcaire (8) et de grès (1 site) pour un montant de 814,307 millions de dinars. Et pour revenir à la déclaration du ministre, il est intéressant de savoir que c'est en répondant aux interrogations des membres du Conseil de la Nation sur la loi minière, que le ministre a souligné l'absence d'activités de prospection et d'exploration. Il a cité comme exemple le cas de la mine de fer d'El Ouenza sans oublier de préciser que l'instance nationale chargée de cette mission qui "n'a pas travaillé pendant dix ans". Ce qui explique selon Youcef Yousfi, que cette situation donne lieu à un recul du volume des réserves minières nationales et que les mines de fer d'El Ouenza (Tebessa) et la mine de Baryte (Tissemsilt) "encourent un risque d'épuisement si de nouvelles explorations ne venaient pas à être effectuées dans les années à venir". Et dans la perspective de régler ce problème a stratégie de relance du secteur minier énoncée dans le texte de loi, est fondée sur le renforcement de l'infrastructure à travers la réorganisation des deux agences minières et la mise au point de cartes géologiques et la création de banques de données géologiques et minières nationales. De plus, affirme M. Yousfi, la stratégie est basée également sur la formation et le développement des ressources humaines, avant de déplorer "l'abandon par les universitaires depuis les années 70 des spécialités liées à la géologie et aux mines". Et pour consolider les efforts de formation et de qualification, plusieurs instituts et centres spécialisés ont été ouverts au niveau des régions qui recèlent de potentialités minières, a précisé M. Yousfi, rappelant que l'Algérie comptait 3 000 ingénieurs miniers au début des années 70 mais ce nombre est en nette régression. Quant à l'exploitation de la mine de Ghar Djebilat dans la wilaya de Tindouf, le ministre a indiqué que des expériences techniques sont menées pour une exploitation sûre de cette matière à travers l'extraction du phosphore nuisible à l'environnement. Cette technique consiste en l'extraction du phosphore lors de l'opération de transformation du fer car étant moins coûteuse et sans risque sur l'environnement et les habitants, a-t-il encore dit. Pour ce qui est de la production du marbre, le ministre de l'Energie et des Mines a déclaré que les capacités actuelles ne couvrent que 35% des besoins du marché national, soulignant que l'exploitation de nouvelles mines comme celle du site de Cristel à Oran est susceptible de contribuer à augmenter la production nationale à raison de 50% des besoins nationaux. Par ailleurs, et sur la base des prévisions du ministre, une exploitation de la mine est prévue durant les deux prochaines années après finalisation des études techniques à ce sujet. Enfin, les membres du Conseil de la Nation devront voter la loi sur les mines demain mercredi, comme l'a si bien a annoncé le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah.




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