A. Bou Saâda : Les voyants en rouge
Repêchée contre vents et marées par la grâce d?une décision venue « d?en haut », la formation sudiste Amal Bou Saâda semble, chiffres à l?appui, ne pas être en mesure de profiter de son « maintien exceptionnel en superdivi-sion deux ». Les Rouge et Blanc de Bou Saâda, comme l?attestent leurs résultats négatifs sur toute la ligne, dégagent l?impression d?avoir toutes les peines du monde à se dégager de cette position de lanterne rouge qui les colle depuis l?exercice précédent. Une situation qui a tout l?air d?une fatalité. Profitant de la venue à Alger de cette formation, nous avons essayé de connaître les raisons de leurs difficultés en posant une somme de questions aux deux principaux accompagnateurs, le président du directoire, Saâd Baghdadi et l?entraîneur, Farid Herguena. Le premier donnera les explications suivantes : « Notre club était au bord de la dérive, délaissé et abandonné par tous. II a fallu l?intervention de Monsieur le wali de M?sila, Salah Manaâ, et une prise de conscience de la part des notables de la ville pour arrêter l?hémorragie. Je ne veux pas revenir sur la gestion dramatique du club par l?ex-président du club, ça ne sert à rien . Aujourd?hui, le club a un nouveau président, Nadir El Aïhar en l?occurrence ; il prendra ses fonctions à compter du début de la semaine. Je ne peux vous énumérer toutes les causes qui ont fait que nous occupons la dernière place. Mais sachez que notre équipe n?a repris les entraînements qu?à une semaine de l?entame de l?exercice. Je pense qu?il est évident que nos résultats ne peuvent être que médiocres. » De son côté, le premier responsable technique, Farid Herguena, a été plus explicite : « Ce n?est qu?une semaine avant le début de l?exercice que nous avons commencé réellement à travailler. Les événements vécus par le club, lors de l?intersaison, ont totalement bouleversé le club. La majorité des joueurs ont changé d?air, et il se trouve que même les éléments du cru n?ont pas encore été renouvelés pour des considérations multiples. Et puis l?entame ne nous a pas été favorable, puisque nous nous sommes déplacés trois fois de suite, en plein Ramadhan. Maintenant, on va faire abstraction de notre situation antérieure, et ne penser qu?à redresser la situation. On va attendre le maestro pour déjà remédier à un manque d?effectif, principalement en défenseurs. II y a aussi le problème de la notification et là, les nouveaux dirigeants sont interpellés pour trouver des solutions. »
Posté Le : 21/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Azeb
Source : www.elwatan.com