Plus on avance, plus on découvre le vrai visage du président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou. Plus on avance, plus on découvre ses milles facettes, et enfin, plus on avance, on découvre que ce président est un homme fatigué qui ne peut plus continuer à gérer cette institution footballistique africaine.A Blida, ce samedi 21 février 2015, à la remise des médailles aux vainqueurs et aux vaincus de la Supercoupe qui avait opposé l'ESS qui est entrée dans l'histoire du football africain aux doubles tenants du titre les Egyptiens d'Al Ahly, le président de la CAF n'était pas sur le podium des grands dirigeants, au contraire. Il n'a pas une seule fois adressé la parole aux acteurs et dirigeants des deux camps au moment de la remise des médailles. Pas un sourire, pas un geste sportif, pas un regard réconfortant. Il était absent, non concerné par cet événement sportif. Un événement sportif, une fête entre supporters de deux grandes nations. La sportivité a eu sa plus grande médaille. Les deux nations ont donné une formidable leçon de sportivité à la CAF. Avec son sourire, la délégation officielle algérienne a été à la hauteur de l'événement. Les supporters égyptiens sont repartis sous les applaudissements d'un public ultra sportif, une manière de rappeler au n°1 de la CAF que les Algériens sont aussi sportifs que n'importe quel public respectueux de part le monde. Issa Hayatou perd à Blida une carte importante. Il vient, une fois de plus, de montrer à la face africaine, qu'il n'est pas du tout concerné par ce qui se passe sur les terrains. Il «devrait utiliser les mêmes armes que celles de son homologue de l'UEFA qui serre la main aux acteurs vainqueurs ou vaincus, pique une poignée de secondes pour leur glisser des mots encourageants que les sportifs attendent d'un Monsieur d'une instance sportive», nous souffle un confrère égyptien. Il a failli à ses examens, les notes recueillies tout au long de son mandat à la CAF le font reculer, voire éloigner de ses prérogatives, il n'est plus cet élève discipliné. Les fautes qu'il accumule ne lui permettent plus de garder la première place. A Blida, en Algérie, il s'est dénoncé. Et ces protégés ne pourront presque plus rien faire pour le sauver et le faire remonter à la surface. Quel dommage.
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Posté Le : 23/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com