Plusieurs établissements scolaires, entre écoles primaires, collèges et lycées, de la wilaya de Béjaïa demeurent fermés.
La situation dure depuis le début des intempéries, il y a un peu plus d'une semaine. Bien que depuis le week-end dernier, la plupart des axes routiers soient libérés et ouverts à la circulation, il n'en demeure pas moins que les structures relevant du secteur éducatif restent fermées. Pour deux raisons au moins.
La première concerne les opérations de déneigement, qui n'ont pas été achevées. Les efforts ont été concentrés pour le dégagement des routes. Qu'en est-il de l'environnement immédiat des écoles et de l'intérieur, les cours en l'occurrence ' Selon plusieurs parents d'élèves, des enseignants et des adjoints d'éducation et des élus locaux, 'on ne peut pas prévoir dans ces conditions un retour des élèves. Il est encore tôt'. Conséquence : les parents d'élèves ne peuvent objectivement pas laisser leurs enfants 'aller à l'aventure', d'autant qu'une nouvelle vague de froid pointe à l'horizon. La seconde raison, les établissements scolaires ont servi de refuges aux familles sinistrées et dont les demeures menaçaient de céder. C'est pour dire les difficultés auxquelles sont confrontés les responsables au niveau des communes enclavées, les élus et les responsables de l'éducation nationale. Une chose est sûre, la scolarité des apprenants, déjà malmenée par des grèves cycliques et susceptibles de reprendre, en prend un coup. D'où la montée au créneau de la puissante Fédération des associations de parents d'élèves de la wilaya de Béjaïa pour mettre devant leurs responsabilités et les responsables de l'éducation nationale et les syndicats, UGTA et autonomes. Mais comme il s'agit d'un phénomène naturel, les mouvements sociaux ont cessé. Place à la solidarité d'autant qu'un nouveau BMS annonce des chutes de neige jusqu'à mardi prochain. Comment sauver l'année scolaire ' Telle sera la question lancinante à laquelle doivent s'atteler d'ores et déjà les responsables de la Direction de l'éducation, la Fédération des parents d'élèves et toute la famille éducative. Nos tentatives, hier, pour susciter une réaction du directeur de l'éducation à Béjaïa ou du chargé à la communication, ont été vaines. 'Le DE est actuellement en réunion avec les chefs de service.
Il faut rappeler après', s'est contenté, sans plus de précisions, de nous répondre notre correspondant, qui travaille pourtant à la cellule de communication ! À trois mois de la fin de l'année scolaire, est-ce qu'il est possible de sauver l'année ' D'aucuns estiment qu'il faudrait élaborer un plan spécial pour sauver l'année scolaire en supprimant les vacances printanières et en sacrifiant quelques week-ends. Pour rappel, l'année scolaire prendra fin officiellement, tel que prévu dans le calendrier du ministre de l'Education nationale, le 30 avril prochain, pour cause des élections législatives du 10 mai prochain. Avec le boycott des élections auquel a appelé le syndicat UGTA des corps communs et des ouvriers professionnels, qui réclament leur intégration dans le statut de l'éducation, sauver l'année scolaire en cours relèverait du miracle. C'est du moins le sentiment partagé par les personnes interrogées dans le cadre de cet article. Pour une raison bien simple, a dénoncé un membre de la Fédération des parents d'élèves : 'Les grèves cycliques, qui ont affecté déjà la scolarité des élèves dans de nombreux établissements, vont reprendre dès qu'un retour à la normale aura lieu. C'est dire que la tâche de sauver l'année scolaire relève d'un miracle.'
M. OUYOUGOUTE et L. OUBIRA
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Posté Le : 13/02/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Correspondants
Source : www.liberte-algerie.com