Algérie

à 48 heures des fêtes de l'AïdLes prix du mouton caracolent à Bouira



à 48 heures des fêtes de l'AïdLes prix du mouton caracolent à Bouira
Malgré le fait que Bouira soit située aux portes des wilayas réputées pour l'élevage du cheptel de qualité, le prix du mouton cette année a, une fois de plus, connu une hausse conséquente, que l'ensemble des éleveurs impute à l'augmentation des prix de l'aliment du bétail.Ainsi, dans la ville de Aïn Bessam, à 40 km du chef-lieu de wilaya, le prix de l'agneau atteint allégrement 30 000 DA. De constitution assez chétive, l'agneau proposé ne peut hélas pas suffire à une famille en matière de viande pour les deux journées de l'Aïd. Pour s'offrir une bête à cornes assez vigoureuse et bien en chair, pas moins de 50 000 DA seront nécessaires, et les prix affichés ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Selon un maquignon rencontré à la périphérie de la ville de Aïn Bessam, cette hausse des prix du cheptel s'explique par l'augmentation des prix de l'aliment de bétail : "Depuis plusieurs mois, nous faisons face à la cherté du son et des aliments d'engraissement du bétail, et avec cette flambée des prix nous sommes dans l'obligation de vendre le mouton plus cher !"
Un argument qui ne tient pas la route si l'on se fie aux déclarations d'autres maquignons des régions de M'sila et de Djelfa, qui soutiennent que leurs bêtes paissent à longueur d'année dans les steppes de leurs régions : "Nos moutons sont élevés en plein air et nous avons rarement eu recours aux aliments de bétail pour engraisser notre cheptel, en plus les prix pratiqués ici à Bouira sont plus chers de 5000 à 10 000 DA par rapport aux autres wilayas."
Dans d'autres localités, notamment dans la région est de Bouira, les moutons locaux, c'est-à-dire élevés dans les pâturages en contrebas du Djurdjura, connaissent également des prix supérieurs à ceux de l'année passée. C'est le cas au marché à bestiaux de Bechloul où des têtes d'ovins frôlent 40 000 DA. "Ces prix s'expliquent par le fait que ce sont des particuliers qui disposent d'un cheptel peu conséquent et le coût de revient ne peut être amorti avec un troupeau de 4 à 5 têtes, d'où cette cherté", explique un maquignon de la région est. En tout cas, dans les boucheries, le prix du kilo de mouton varie entre 1400 et 1500 DA, une hausse conséquente en comparaison avec l'année passée, où le kilo avoisinait 1200 DA.
H B
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)