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ilhem - pharmacien - biskra, Algérie

29/12/2012 - 55509

Commentaires

La balance bénéfice/risque d’un médicament évolue Le public doit être assuré que si le rapport bénéfice/risque d’un médicament est défavorable, le médicament devra être retiré. Mais ce même public doit aussi savoir que cette balance évolue, en fonction des connaissances, acquises au fil des années d’usage du médicament et par voie de conséquence du nombre de patients traités, en fonction aussi d’alternatives nouvelles. Les agences doivent suivre ces évolutions et sans doute accélérer leur processus de décision. Mais une chose est sûre : la prise d’un médicament n’est et ne sera jamais un acte anodin, un acte sans aucun risque, y compris dans le cadre strict des indications de son AMM. Car pour la plupart des substances actives, la frontière est étroite entre bénéfice pour la santé et risque ou toxicité ; on le sait bien pour les chimiothérapies anticancéreuses, la digitaline, l’insuline, voire le thalidomide ou l’arsenic, on l’oublie souvent pour les médicaments plus usuels, à commencer par l’aspirine. De cela, le public doit être convaincu sans quoi une crise de confiance s’installera dont les effets pervers seront potentiellement graves. On a pu mesurer par le passé les lourdes conséquences sanitaires d’une crise de confiance à l’égard d’un acte thérapeutique comme la vaccination. Ce fut le cas de celle contre le virus de l’hépatite B, quand ni les autorités sanitaires ni la communauté scientifique ne surent faire passer le message selon lequel entre deux risques, hypothétique pour l’un (les complications liées au vaccin), certain pour l’autre (les complications d’une hépatite B), il fallait savoir choisir le moindre, a fortiori quand le risque hypothétique est infinitésimal. Laisser s’installer une crise de confiance entre le public et le monde du médicament serait, n’en doutons pas, dévastateur.
Fakhri - medecin - Tlemcen, Algérie

19/01/2011 - 10437

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Grossesse chez une patiente diabétique : un dosage plus fréquent de l’hémoglobine glyquée pour juger de l’efficacité du traitement Moyenne : Sélectionner la notation . Aucun vote pour l'instant. .Pr Philippe Chanson le mardi 18 janvier 2011 Jovanovic L et al. Frequent monitoring of A1c during pregnancy as a treatment tool to guide therapy. Diabetes Care 2011 ; 34 : 53-54. On mesure de manière routinière l’hémoglobine A1c tous les trois mois chez les sujets diabétiques pour évaluer les concentrations glycémiques moyennes. La durée de vie du globule rouge étant de 120 jours, un intervalle de 3 mois entre deux hémoglobines glyquées reflète la glycémie moyenne sur les semaines ou les mois précédents. En revanche, on ne dispose pas de recommandations précises quant à la fréquence d’évaluation de l’hémoglobine glyquée au cours de la grossesse. Le but du traitement en cas de diabète préalable à la grossesse est de maintenir l’hémoglobine glyquée à moins de 6 %, mais à quelle fréquence faut-il faire le dosage et peut-on utiliser cette information au cours de la grossesse dont on sait la durée limitée ? Autrement dit, peut-on utiliser la vitesse de changement du dosage de l’HbA1c au cours de la grossesse pour refléter le contrôle glycémique sur les semaines précédentes, une mesure plus fréquente de l’HbA1c devenant un outil pour guider les décisions thérapeutiques chez les femmes enceintes ayant un diabète ? Pour répondre à cette question, l’équipe de Lois Jovanovic, à Santa Barbara (Californie, USA) a étudié dans son Département toutes les femmes ayant un diabète au cours de la grossesse. Ces femmes avaient une prise en charge classique initiale : régime pauvre en hydrates de carbone et mesure des glycémies capillaires avant et 1 heure après le repas ; l’insuline était démarrée si la glycémie pré-prandiale était >=0.9 g/l et/ou si la glycémie post-prandiale était >=1.20 g/l. L’hémoglobine glyquée a été dosée toutes les semaines. Vingt-quatre femmes ayant un diabète gestationnel et dont l’hémoglobine glyquée était >7% ont été recrutées. L’hémoglobine glyquée initiale était de 8.8±1.8 %. Elle a diminué de 0.47 % par semaine (0.10-1.15 %) avec un maximum à 4.3 % en 4 semaines. La diminution de l’hémoglobine glyquée grâce au traitement efficace du diabète au cours de la grossesse peut être rapide et peut donc être utilisée pour prendre des décisions thérapeutiques en complément de la mesure de la glycémie. Il faut maintenant mettre en place une étude randomisée dans un groupe plus important de femmes afin de déterminer si l’hémoglobine glyquée mesurée chaque semaine peut constituer un marqueur de l’amélioration de l’issue de la grossesse.
fakhri - medecin - Tlemcen, Algérie

19/01/2011 - 10431

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