nous avons une equipe de hand ball depuis 1999 nous n avons pas ou pratiquer reellement le hand ball le terrain de proximite degrade pas de moiyens financier nous attendons la subvention de la commune depuis 2013 nous encadrons plus 120 enfants avec de benevolat il y a des communes qui n ont pas des equipes engages avec des salles de sport besahthom
ourabah idris - retraite - amalou, Algérie
29/11/2015 - 287213
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU : AVANT PROPOS
CHRONOLOGIE
L’affaire de la décharge sauvage d’Akbou n’est pas nouvelle en elle-même. Elle dure depuis exactement 30 années. C’est un sujet ou plus exactement un « souci » qui a été pris en charge par toutes les associations sociales du village qui se sont succédées. Ces dernières dix années ont été particulièrement mises en exergue suite aux réveils des consciences sur la gravité de la situation qui a dépassé les limites du supportable.
Il n’échappe à personne que le danger était bel et bien réel et les études menées au sein même du village ont démontré l’extrême gravité de la montée des maladies respiratoires et des cancers de poumons, sans entrer dans le détail des choses. Utile de rappeler que durant la dernière décennie, la société civile dans toute sa diversité ainsi que les responsables Elus de la commune d’Amalou n’ont cessé d’alerter les pouvoirs publics mais en vain. Rapports, P.V de réunions, réclamations…sont restés lettres mortes. Il a fallu que les citoyens du village Biziou, plus exposés aux retombées nocives, fatigués d’un laxisme « administratif » qui n’a fait qu’aggraver la grogne, lâchés de toute part ont pris en main leur destinée et l’initiative de fermer l’accès à la décharge sauvage pour que les responsables municipaux d’Akbou, puis de Daira se manifestent enfin.
Il ne s’agit nullement d’empiéter sur la règlementation, ni d’imposer quoi que se soit encore moins de porter atteinte aux citoyens de la commune d’Akbou ni de manquer de respect aux autorités municipale d’Akbou, mais de tenir le seul langage qu’affectionnent les autorités en matière d’écoute du citoyen, pour que soient entendues leurs appels. La rue a été l’ultime recours utilisé afin que soient afin entendues les doléances citoyennes. Afin de dissiper tout malentendu quant aux objectifs visés, qui ne sont autres que du souci du bien être du citoyen en général, pas seulement du Village de Biziou car le plus exposé, mais des citoyens des villages environnants car ils vivent certainement les mêmes problèmes.
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU :
26 Mars 2012.
Ce n’est un secret pour personne. Les émanations des fumées nocives provenant des incinérations des déchets de la décharge sauvage d’Akbou, située à proximité du village de Biziou ont créé un climat de tension telle que les citoyens, se voyant lésés, lâchés par les autorités qui n’ont pas pris en considération les divers PV de réunions ainsi que des rapport où l’association ASSIREM traduisait les inquiétudes de la population, ont pris la décision de fermer l’accès du site aux camions « poubelle » en date du 26 Mars 2012.
Suite à cela, le Président de l’APC d’Akbou s’est manifesté le lendemain 27 Mars 2012 afin de « négocier » la réouverture de l’accès au site en demandant un délai lui permettant de faire le nécessaire avec promesse de mettre fin aux incinérations, rencontre qui s’est soldée par le refus catégorique de la part des citoyens déçus de la non prise en charge de leurs problème.
Pour seule réponse, le président de l’APC d’Akbou ne s’est pas contenté d’apaiser la situation déjà critique mais a tout fait pour attiser le conflit en laissant sous-entendre qu’un engin sera déplacé sur les lieux pour forcer et dégager l’accès à la décharge, ce à quoi les citoyens lui ont répondu qu’il devrait assumer les conséquences de ce « forcing». Ce jour, 28 Mars 2012, le PAPC d’Akbou a mis en exécution ses menaces et les citoyens de se sont rassemblés au niveau du site pour se concerter et prendre les mesures nécessaires afin de faire entendre raison au président de l’APC d’Akbou d’une part et l’ensemble des Présidents des APC concernés par ce problème.
Affaire à suivre…
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU :
29/03/2012
La journée du 29 Mars 2012 a vu se prolonger le bras de force engagé entre les habitants du village de Biziou et l’APC d’Akbou. En effet, le maire de la commune d’Akbou Mr BENANOUNE Kamel accompagné de ses deux adjoints s’est rendu à Biziou afin de rencontrer les représentants de la société civile (Association sociale ASSIREM) et le maire de la commune d’Amalou, Mr AZZOUG dans le but de trouver une solution commune et un terrain d’entente tendant à la réouverture du site de la décharge sauvage fermée rappelons-le par les habitants pour cause d’émanation de fumées toxiques.
Pour rappel, cette « décharge sauvage » puisqu’elle n’obéit à aucun critère technique et de sécurité a été ouverte il y a une trentaine d’années et depuis cette dernière décennie, les riverains n’ont cessé d’attirer l’attention des autorités locales sur les réels dangers que représente le site sur l’environnement et notamment sur la santé publique. A la clôture de la réunion, les citoyens sont restés fermement sur leur position en disant : « non à la réouverture ». Une sortie pour la prospection d’un autre site de stockage est prévue pour aujourd'hui.
Affaire à suivre…
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU :
04 AVRIL 2012
La réunion qui aurait du se tenir ce jour 04 AVRIL 2012 au niveau de la Daira d’Akbou avec Mr le Wali s’est déroulée sans la présence du premier responsable de la wilaya. Parties présentes :
-Mr le Chef de la Daira d’Akbou,
-Mr le Directeur de l’Environnement de la wilaya de Béjaia
-Le P/APC d’Akbou accompagné d’un vice président.
-Le P/APC d’Amalou accompagné d’un vice président.
-Le président de l’Association sociale ASSIREM accompagné de 03 membres.
Notons que le Chef de la Daïra de Seddouk, arrivé bien avant les autres, est reparti quelques minutes après son arrivée.
Après débat infructueux et n’ayant trouvé aucun consensus, les deux partie sont restées sur leurs positions à savoir :
-APC d’Akbou : demande la réouverture de la décharge sauvage avec promesse de non incinération des déchets.
-APC d’Amalou et cellule de crise village de Biziou : Refus catégorique de réouverture du site sans que soient prises toutes les garanties nécessaires à la protection de la santé et de l’environnement.
Avant de clore la réunion, à noter que les conditions ci après énumérée ont été posées dans le souci d’une éventuelle réouverture (pour un temps limité) de cette décharge sauvage à savoir :
1) Récupération par l’APC d’Akbou de la surface initialement allouée à la décharge ;
2) Clôture du site afin d’éviter tout rassemblement de chiens errants ;
3) Interdiction d’incinérer les déchets et mise à disposition d’un dispositif anti-feu ;
4) Enfouissement et compactage des déchets avec de la terre végétale ;
5) Démarrage du nouveau projet du CET (Centre d’Enfouissement Technique)
Affaire à suivre…
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU :
Le 08 Avril 2012 vers 22h30
Le Dimanche soir vers 22 h 30, trois camions-Poubelles ont été « dirigés » vers le site de la décharge sauvage pour y déverser des déchets ménagers prétextant avoir reçu l’accord des membres de l’Association Assirem.
Suite à cette initiative tout à fait contraire aux entretiens tenus à ce sujet par les autorités municipales des deux communes et l’Association sociale ASSIREM, qui ne s’est à aucun moment engagée pour une opération de déchargement , les citoyens ont démontré leurs ferme opposition. Par la suite, la situation s’est envenimée, les chauffeurs voulaient à tout prix déverser.
Il y eu des échauffourées très vite maitrisées par certains éléments de l’Association Assirem qui sont intervenue avant que ne se produise le pire. Les camions ainsi que les chauffeurs ont pu regagner leurs bases.
Affaire à suivre…
AFFAIRE DECHARGE SAUVAGE D’AKBOU :
Le 10 AVRIL 2012 à 14 H 30
Une réunion s’est tenue le 10 Avril 2012 à 14 h 30 au siège de l’APC d’Amalou à laquelle ont assisté :
-Le Chef de la Daira de SEDDOUK assisté d’un fonctionnaire,
-Le Chef de la Daira d’AKBOU,
-Le Président de l’APC d’Amalou ainsi que deux membres de l’Exécutif,
-Le Président de l’APC d’Akbou ainsi qu’un membre de l’Exécutif,
-Le Responsable du Service Technique de l’APC d’Amalou,
-Le Président de l’Association Sociale ASSIREM de Biziou ainsi que 8 représentants du village.
Après avoir exposé une rétrospective des différentes réunions précédentes et des actions entreprises pour une solution durable en ce qui concerne les retombées des fumées provenant des incinérations de la décharge sauvage d’Akbou, force est de constater que la situation n’a connu aucune avancée si ce n’est l’engagement pris par Mr le Président de l’APC d’Akbou ( lors de la réunion du 4 Avril 2012 au siège de la Daira d’Akbou)de mettre en place toutes les recommandations émises par la direction de l’environnement de la Wilaya de Béjaia.
Ceci dit, l’engagement ayant été pris et présenté devant l’assistance sauf que le volet relatif au projet du CET n’a pas du tout été évoqué alors qu’il représente la pierre angulaire pouvant mettre fin à cette déplorable situation, tout au moins, permettre de rassurer les citoyens du village de Biziou qu’une volonté d’agir est bien réelle. La réunion qui a duré jusqu’à 16 h 30 a été clôturée sans qu’aucun accord ne soit mis en avant.
Les représentant de la société civile ont sollicité les autorités présentes à une réunion au sein du village de Biziou pour d’une part, rassurer les villageois sur les dispositions prises ou/ et à prendre en ce qui concerne le CET et trouver un terrain d’entente qui puise recueillir la satisfaction des deux partie.
IMPORTANT : Aucune réouverture n’est à envisager sans l’apport de toutes les garanties et recommandations sus mentionnées.
Affaire à suivre…
ASSOCIATION SOCIALE ASSIREM - BIZIOU- - ASSOCIATION SOCIALE - BIZIOU, Algérie
01/05/2012 - 31464