Algérie

9ème Festival du film contre l’exclusion et pour la tolérance



L’esclavage, thème principal du Fifet 2009 Pour ses neuvièmes assises, le Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance qui a été inauguré le 5 décembre et se tiendra jusqu’au 13 prochain, a élu domicile dans la capitale française, Paris. Le thème principal retenu par les organisateurs traite exclusivement de l’Esclavage. Ce fléau qui demeure dans la mémoire de la grande humanité, comme le crime le plus abject de son histoire. Titré «Visions de l’esclavage au cinéma», le Fifet 2009 a été inauguré vendredi dernier au siège de l’Unesco. Selon les organisateurs de l’événement, «L’esclavage est un thème autour duquel il y a une demande de connaissance et de reconnaissance.» Cette thématique est d’autant plus opportune dans la mesure où sont célébrés cette année «des commémorations du 160ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France, coïncident avec le 120ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage au Brésil, et du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme». Le Fifet est un rendez-vous majeur dans le monde du cinéma et depuis onze ans, il aborde des questions qui «ont malheureusement pris de l’ampleur et l’esclavage se trouve être l’une des causes profondes du racisme». Au programme de cette neuvième édition, une vingtaine de films sont inscrits au menu des projections, dont «Beloved» de l’Américain Johnathan Demme, «Little Senegal» de l’algérien Rachid Bouchareb, «Xica da Silva» du Brésilien Carlos Diéguès, «L’Autre Francisco» du Cubain Sergio Giral, «Sankofa» de l’Ethiopien Haile Gérima, «Cobra Verde» de l’Allemand Werner Herzog et «Queimada» de l’Italien Gillo Pontecorvo. Pour rappel, le Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance a été fondé par Claudine Drame qui, comme elle le précise, est «née en Tunisie, éduquée en France et mère d’enfants martiniquais». Professeur agrégée d’histoire et docteur en sciences sociales, elle a créé le Fifet en 1997 parce que «certaines valeurs ne passaient plus de la même manière dans l’enseignement». «J’ai vécu le racisme personnellement et au travers de mes enfants», explique Claudine Drame.   R.C.


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