Algérie

9e Festival international du film d'Alger: «Rusty Boys», une comédie'solide



La 9e édition du Festival international du film d'Alger semble marquer une pause pour le drame, afin de projeter «Rusty Boys», une comédie pleine d'humour et de sarcasme.Le long métrage comique «Rusty Boys» signé par le réalisateur luxembourgeois Andy Boausch projeté, mardi soir, à la salle Ibn Zeydoun dans le cadre du 9e festival international du film d'Alger (FICA) est une comédie qui met en scène quatre vieux, mais qui sont capables de grands moments humoristiques. «Lorsque les parents, devenus âgés, ne se comportent pas comme leurs enfants se l'imaginent, ces derniers sont vite débordés en constatant que leurs aînés se mettent à se rebeller. Durant toute leur vie, Fons, Lull, Nuckes et Jangi, âgés entre 65 à 84 ans, ont mis un point d'honneur à ne pas se laisser dominer ou humilier. Arrivés à un certain âge, ils refusent plus que jamais de se plier. Ensemble, les quatre hommes envisagent de planifier leur avenir sans maison de retraite.
Nuckes, en tant que leader du groupe et ancien contestataire, sait comment organiser la ?résistance', en principe du moins !».
Salle pleine
«Rusty boys» a été fortement apprécié par le public algérois, venu en grand nombre voir ce film. Tant par son texte, que par le jeu des comédiens et sur le plan esthétique, le film est une belle réussite du réalisateur luxembourgeois qui revient derrière la caméra après 07 années d'absences. Andy Boausch a déjà écrit et réalisé une dizaine de longs métrages et, dans les années 1990, une vingtaine de téléfilms pour la télévision allemande. Il a réalisé aussi plusieurs documentaires. Ce jeudi soir, c'est le tout nouveau film du réalisateur algérien Rachid Bouchareb, «Le flic de Belleville», qui sera projeté en «hors compétition». C'est une comédie française qui met en scène «?Baaba', Originaire du quartier de Belleville, qui est devenu officier de police.» Il est bien décidé à rester dans son quartier, au grand désespoir de sa copine souhaitant aller vivre ailleurs. Baaba a du mal à s'éloigner de sa mère, légèrement envahissante. Un soir dans un restaurant, Roland, son ami d'enfance, est assassiné sous ses yeux. Roland était officier de liaison du Consulat général de France à Miami et était de passage à Paris pour une enquête sur un trafic de stupéfiants. Baaba décide alors de se rendre en Floride, en emmenant avec lui sa mère, qu'il n'arrive toujours pas à laisser seule.
À Miami, il est encadré par un flic local blasé et irascible, Ricardo Garcia.
Les deux hommes vont alors être forcés de travailler ensemble malgré tout ce qui les sépare. Une comédie qui s'annonce savoureuse.
Le 9e Fica se poursuit jusqu'au 09 décembre à la Salle Ibn Zeydoun à raison de trois projections par jour.


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