Trois longs métrages algériens seront projetés du 1er au 9 novembre prochain lors de la 19e Arabian Sights Film Festival à Washington. Le Festival Arbian Sights Film Festival est l'un des plus prestigieux festivals dans le monde. Il compte un nombre important de films nouveaux et la présence de réalisateurs, provenant des cinq continents.Ainsi, l'Algérie sera présente avec trois longs métrages de références. Il s'agit du «Certified Halal» de Mahmoud Zemmouri et «La Preuve» de Lamour Hakkar. Dernier film de Zemmouri, une production algéro-franco-belge (2014), «Certified Halal» revient sur l'histoire d'un mariage traditionnel en Algérie. Cette fiction de 1h 25 a été tournée dans le Sud algérien et en France. Le rôle principal a été confié au comédien franco-algérien, Smaïn. Quant au deuxième film en compétition, «La Preuve» de Lamour Hakkar, ce long métrage a été produit en 2013. Le film en question lève le voile sur le thème social de la stérilité masculine à travers l'histoire d'un homme, incarné par le jeune comédien, Nabil Asli. Ali, chauffeur de taxi d'une petite ville d'Algérie, est marié depuis deux ans à Houria, veuve, mère de deux fillettes. Le couple ne parvient pas à avoir d'enfant. Ali va faire un test de fertilité, à l'insu de Houria. S'il est stérile, le dira-t-il à sa femme, craignant qu'elle ne le voie plus comme un homme et à son père, qui attend de lui un descendant ' Les circonstances jouant contre lui, Ali se retrouve rapidement confronté à un choix difficile pour lui. Il est à noter que «La preuve» est le deuxième film de Lamour Hakkar qui rappelons-le avait présenté en 2006 «La maison jaune». Ce dernier avait remporté plusieurs distinctions internationales. Enfin le troisième long métrage documentaire qui sera à l'honneur est «L'émir Abdelkader» de Lyés Salem. Pour rappel, l'émir Adelkader est né en 1808 à El Guettana et mort le 26 mai 1883 à Damas (Syrie). Il était à la fois un homme politique, un chef militaire algérien, ainsi qu'un écrivain, philosophe et théologien soufi. Surtout connu pour avoir résisté de 1832 à 1847 à la conquête de l'Algérie par la France, il est considéré en Algérie comme un symbole du combat contre le colonialisme et contre la domination française, et comme étant à l'origine de l'Etat algérien moderne. En France, il fut considéré comme un adversaire honorable, un «Jugurtha moderne», et même, après son retrait en Syrie, comme un «ami», en raison de la protection qu'il donna en 1860 aux Chrétiens de Syrie, qui lui valut d'être fait grand-croix de la Légion d'honneur et titulaire de l'ordre de Pie IX.
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Posté Le : 06/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lamia S
Source : www.lnr-dz.com