Algérie

95 DAÏRAS SERONT PROMUES EN WILAYAS DÉLÉGUÉES



Le nouveau découpage aura lieu en septembre
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a réaffirmé, qu’après le transfert du personnel, des dossiers et archives des wilayas mères aux wilayas déléguées, il sera procédé ensuite à la désignation progressive des walis délégués. Le nouveau découpage administratif interviendrait dès la prochaine rentrée sociale. C’est ce qu’a annoncé, hier à Blida, Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Interpellé par L’Expression en marge de la visite de travail et d’inspection effectuée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, dans cette wilaya, le ministre déclare qu’il est «fort possible de l’introduire dès la prochaine rentrée».Plus précisément, ce serait au mois de septembre. Sans l’annoncer directement, M.Zerhouni a laissé entendre que l’opération de la désignation des walis délégués commencerait au mois de septembre prochain. Serait-il possible de l’introduire (découpage administratif) en septembre prochain? «Je peux dire qu’il est fort probable», a répondu M.Zerhouni.Il réaffirme qu’après le transfert du personnel, des dossiers et archives des wilayas mères aux wilayas déléguées, «on procédera ensuite à la désignation progressive des walis délégués». Rassuré, le ministre lâche qu’il s’agit «d’une affaire de temps». Lors de ses différentes sorties, le ministre insistait: «Le découpage est imminent.» S’agissant du nombre de daïras qui seront promues en wilayas déléguées, on a appris qu’environ 95 daïras sont déjà désignées. Ce chiffre a été rapporté, également, par la presse nationale. Dans cette même déclaration, le ministre a fait savoir que les critères qui permettent à la daïra de passer à une wilaya déléguée sont connus. Il cite, entre autres, le nombre d’habitants, la situation géographique et l’activité économique. On comprend des dires du ministre, que des wilayas déléguées seront créées, notamment au niveau des frontières du pays. Car, jusqu’à ce jour, l’administration locale algérienne n’est pas présente, suffisamment, au niveau des frontières. S’agissant du critère lié à la situation géographique, le ministre a cité l’exemple de In Salah distante de 650 km de son chef-lieu Tamanrasset. Dans une déclaration à la presse, le ministre dément l’existence, au sein du ministère, d’une cellule spéciale pour la désignation des walis délégués. Revenant sur la question du Code communal, M.Zerhouni explique que l’essentiel n’est pas de revoir le Code communal, mais il est plus important de «procéder à des réformes financières».«Nous avons pris en considération ce volet. Maintenant, nous avons une vision des choses plus claire», a-t-il fait savoir. Et d’insister que «le Code communal algérien n’est pas différent des Codes communaux et municipaux des pays les plus avancés en termes d’attributions». Il énumère quelques différences qui se situent sur le plan «des ressources, de la formation et des personnels».Dans un autre registre, le ministre de l’Intérieur annonce que son département n’est pas contre le fait de créer des fédérations des maires souhaitées par quelques partis. «Je ne m’y oppose pas, à condition qu’elles revêtent un caractère apolitique.» Sinon, propose le ministre, «les maires peuvent se rencontrer dans le cadre des activités de leurs partis respectifs». Interpellé par les confrères sur l’attentat kamikaze perpétré dimanche dernier contre le siège de la 1ère Sûreté urbaine de Tizi Ouzou, M.Zerhouni confirme que «c’est l’oeuvre du Gspc». Interrogé si l’auteur était identifié, le ministre précise que «les efforts se poursuivent pour l’identification du kamikaze, à travers les tests ADN des restes du cadavre du terroriste». Et d’enchaîner: «Les enquêtes, donc, se poursuivent et les résultats seront connus à la fin de ce travail qui pourrait durer plusieurs jours, comme on pourrait avoir la chance de le terminer prochainement.» Interpellé sur le manque de vigilance des services de sécurité, le ministre préfère appeler «à la prudence et à renforcer cette vigilance». Le ministre est catégorique: «Il ne s’agit pas du manque de vigilance.» A propos du retour des anciens militants du FIS dissous sur le devant de la scène politique, le ministre réitère sa position: «Ils peuvent parler politique entre eux ou avec vous. Pour moi les choses sont classées: je ne vais pas leur accorder d’agrément.» Cette déclaration vient comme réplique à la sortie de Mezrag qui annonce la réorganisation «des frères» pour la création d’un parti politique.


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