Algérie

90 morts dans 543 accidents en une semaine, au niveau national



Oran en tête du macabre hit-parade Encore une semaine sanglante sur nos routes où ont été enregistrés 90 décès et 994 blessés dans 543 accidents de la route… Ces chiffres effarants concernant la période allant du 1er au 7 août en cours émanent du Commandement de la Gendarmerie nationale qui a rendu public, hier, son bilan hebdomadaire du «terrorisme routier». Première constatation: le bilan relève une hausse du nombre de morts (+10) et une baisse du nombre de blessés (-14) ainsi que du nombre d’accidents (-27) par rapport à la période précédente. Le triste record revient cette fois à la wilaya d’Oran qui totalise 32 accidents, suivie de Batna qui a enregistré 30 accidents, Bejaia (29 accidents) et Tipaza (28), précise la même source. La capitale, elle, arrive en septième position avec 21 accidents. Selon les services de la Gendarmerie nationale, la plupart de ces accidents sont dus à l’excès de vitesse, à la perte de contrôle du véhicule, à la négligence des piétons, aux dépassements dangereux et au non respect de la distance de sécurité et de la priorité. Les 90 victimes de cette semaine s’ajoutent aux 90 autres personnes ayant trouvé la mort et 1.109 autres blessées dans 570 accidents de la circulation, et ce, durant la période allant du 25 juillet au 1er de ce mois. Et l’accident le plus spectaculaire est sans doute celui du bus de Larbaa qui a fait une chute de plusieurs mètres avant de s’échouer sur le bas-côté. Bilan: au mois cinq morts parmi des jeunes bacheliers venus de Oued Souf passer quelques jours de vacances. Ces chiffres effarants révèlent encore une fois l’ampleur des pertes humaines et des dégâts matériels occasionnés par les accidents de la circulation, devenus un véritable drame et un fléau social en Algérie. Et rien ne semble pouvoir arrêter cette hécatombe des routes qui continuent de faire des dizaines de victimes, malgré les nouvelles mesures édictées par les pouvoirs publics pour juguler le phénomène. Le fait est que le nombre de ces accidents monte crescendo, notamment depuis le 1er mars 2005, date de l’entrée en vigueur du nouveau code de la route basé sur des mesures dites coercitives. Les Algériens sont ainsi réduits à suivre la comptabilité macabre livrée chaque fin de semaine par la gendarmerie nationale en priant que le massacre soit tout au moins réduit.


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