L’opération d’organisation des aires de stationnement piétine
Le dossier d’encadrement des activités de gardiennage des parkings payants continue toujours à sommeiller dans les cartons poussiéreux de la commission de transport et de circulation de la ville d’Oran.
En effet, depuis décembre 2006, date de lancement de cette importante opération devant réglementer les aires de stationnement par le wali d’Oran et qui avait regroupé, souvenons-nous, l’ensemble des chefs de daïras et les représentants des communes pour exécuter dans les faits la circulaire 26/10 du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, les choses ont bien l’air de traîner en longueur et en largeur. Le constat n’est pas dressé par n’importe qui, mais par un fonctionnaire de l’Etat qui précise qu’en dépit des rappels réitérés par l’administration communale d’Oran, en témoigne le dernier courrier en date du 18 juillet dernier invitant la commission de la circulation à faire le travail nécessaire pour réglementer le stationnement de ces espaces qui relèvent du domaine public, les correspondances sont restées sans suite. «Nous avons préconisé à la sous-commission de la circulation de déterminer les sites susceptibles d’être concédés, tels que proposés par les secteurs urbains, une manière également pour déterminer la situation juridique des sites et la réglementation du stationnement en général, qu’à ce niveau de responsabilité.
Nous avons aussi délimité les points de stationnement, malheureusement, l’état des places et artères, qui connaît des atteintes aux biens et aux personnes, impose plus que jamais des normes réglementaires. Tout le monde sait qu’il y’a accaparement de ces espaces. Néanmoins, rien n’a été fait pour les reprendre», déplore notre interlocuteur. A propos d’occupation de ces espaces convoités, il faut dire que la circulaire 20/16 du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales est très claire à ce sujet, même si le problème est plutôt complexe, comme on laisse entendre, ici et là dans les milieux de l’administration communale, compte tenu des revenus importants que procure ce genre d’activités. Ces revenus ne sont assujettis à aucune charge fiscale ou redevance domaniale.
Il est inutile de rappeler la recrudescence du phénomène d’occupation des espaces publics, à savoir les rues et ruelles, les places jouxtant les administrations et aires de stationnement situées dans les cités d’habitations et qui sont exploitées, de manière informelle, en tant que parkings payants, par des individus, qui se disputent une activité, dont le moins que l’on puisse dire, est qu’elle n’est pas autorisée par l’administration publique. Ajouter à cela qu’Oran recense, à elle seule, quelques 300 aires de stationnements.
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Safi Z.
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Posté Le : 25/09/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com