Algérie

8ème édition du Salon de la Pêche et aquaculture



Le titre est prometteur comme l'ont été les sept précédents préconisés par les initiateurs de la 8ème édition du Salon de la Pêche et Aquaculture (SIPA). Il symbolise tout l'espoir attendu de cet autre rendez-vous des pécheurs, armateurs et aquaculteurs Il aurait pu créer une mobilisation générale chez les armateurs, propriétaires de sardiniers, chalutiers et les pêcheurs algériens en général.Cela fait des années que les uns et les autres tentent de se mettre au diapason de leurs homologues des autres pays. En vain. Chaque année, surgissent les mêmes élans avec les mêmes problèmes et des aquaculteurs qui n'arrivent pas à faire entendre leur voix pour se transformer en grand producteur. On se contentera donc de l'expression de satisfaction du directeur général Taha Hammouche initiateur durant quatre jours, le SIPA 2019. Satisfaction aussi en ce qui concerne la participation d'une centaine d'exposants et d'opérateurs économiques. Une trentaine d'entre eux viennent de onze pays étrangers dont la Chine, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Inde, l'Italie, la Libye et la Tunisie. L'Egypte y figure en tant qu'invité d'honneur. Il y a aussi les conventions de partenariat signées dans le cadre de la 8ème édition du SIPA 2019. IL y a également la réussite au plan organisation et de la participation nationale et étrangère enregistrée durant cette édition oranaise du SIPA. Le terme «réussi» prend une dimension plus importante lorsque le directeur général de la pêche annonce la conclusion de plusieurs partenariats. Ils impliquent des sociétés et entreprises algériennes dans les domaines de la construction navale, de la conservation à froid, de la pêche et de l'aquaculture notamment, en plus d'une convention entre l'Algérie et l'Egypte pour développer le secteur des ressources halieutiques. Il est aussi précisé que cette 8ème édition du SIPA a enregistré une participation d'envergure qualitative et quantitative de professionnels de la pêche et de l'aquaculture. Participation aussi d'opérateurs dans le domaine, de jeunes porteurs de projets et d'universitaires, a-t-il indiqué. Dans ce sens, Taha Hammouche a affirmé que le SIPA contribuera au renforcement de l'investissement dans les filières de la pêche et de l'aquaculture, eu égard à la participation qualitative d'exposants, d'opérateurs, de chercheurs et d'experts d'Algérie et de l'étranger. De la volonté également affichée pour tisser des relations et conclure des conventions de partenariat entre les participants. Il reste que les éléments d'informations fournis par le directeur de la pêche excluent ceux ayant trait aux différents et nombreux contrats et actes de partenariat signés précédemment. Notamment ceux portant interdiction de l'usage des filets pélagiques. Les inquiétudes sur l'avenir de la pêche et sur la situation financière des armateurs de sardiniers, l'utilisation de filets à cordes. L'absence réelle de l'Etat de s'engager pleinement dans un véritable développement de l'aquaculture à l'exemple du projet de Chétaibi dans la wilaya d'Annaba. Après avoir connu un démarrage important et malgré l'importance de l'enveloppe financière engagée de 40 milliards DA, ce projet est toujours à l'état embryonnaire. D'où le scepticisme des uns et des autres cadres et opérateurs économiques nationaux à l'écoute du contenu du projet portant perspectives de développement de la coopération entre l'Algérie et la Croatie. Il est question d'engraissement du thon rouge. Bon nombre de participants ont estimé que le fait de voir participer 70 opérateurs et entreprises locaux activant dans la production du matériel et d'équipements de pêche, de cages flottantes et de la chaîne alimentaire pour alevins, entre autres, n'est pas une fin en soi. Encore une fois, il y a lieu de souligner que ce. SIPA comme les sept qui ont précédé a été marqué par des ateliers et des conférences. La communication fait état de la participation d'organisations internationales dans le domaine, dont un atelier abordant «La réunion pour l'analyse des produits de l'aquaculture dans le bassin méditerranéen et la Mer noire» et un autre consacré à l'initiative de l'Union européenne portant sur le développement durable dans l'économie bleue en Méditerranée. Les organisateurs et autres initiateurs de conférences/débats ont également abordé la préservation des gros requins en Méditerranée ainsi que la stratégie nationale de l'économie bleue (2030). En outre, un espace a été réservé à la créativité des jeunes dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, en plus de l'organisation d'un concours récompensant la meilleure entreprise émergente parmi les participants.


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