Algérie

89e partie


Résumé : Azzedine affronte courageusement Mourad. Il voulait tout d'abord revoir Anissa et Rafik, avant de lui livrer Ilham. Ce dernier ne semblait pas dans son état normal, et le menaçait avec un couteau. La prison l'a-t-elle rendu insensible à ce point 'Il se met encore à ricaner.
-Justement, justement, je voulais faire payer à Anissa le prix de ces 5 années passées derrière les barreaux. Cette diablesse pense avoir gagné dans ce procès, mais je n'en ai pas encore fini avec elle.
Il brandit son couteau et se met à crier.
-Anissa ne rentrera pas avec toi, Azzedine ! Tu pourras récupérer ton fils, mais pas ton épouse. Elle devra payer le tribut de ma condamnation.
Azzedine ne se retient plus. Il tente d'arracher le couteau des mains de son agresseur, mais ce dernier bondit en arrière.
-Quoi ' Tu penses avoir le dessus avec moi, Azzedine ' Non ! Je rêve. Tu veux vraiment m'attaquer et à mains nues en plus '
-Tu n'es pas loyal dans tes engagements, Mourad. Je devais te remettre lham et récupérer ma
famille.
-Oui, c'est ce qui était prévu, mais il se trouve que j'ai changé d'avis.
Azzedine sent son sang bouillir dans ses veines. Il saute au cou de Mourad et tente de l'étrangler. Ce dernier lui assènera un coup de couteau dans le bras et le forcera à reculer. Azzedine trébuche et tombe et remarque que le sang commençait à imbiber la manche gauche de son pull.
Mourad s'approche de lui.
-Ce n'est qu'un avertissement. Maintenant, passons aux choses sérieuses. Allez, dépêche-toi de me livrer la petite.
-Ilham n'ira nulle part.
La voix les fera se retourner tous les deux. L'inspecteur Omar et plusieurs agents se tenaient à l'orée du figuier qui faisait face à la maison en ruine. Depuis quand étaient-ils là ' Azzedine se relève péniblement en tenant son bras et un agent lui fera un garrot avec son mouchoir. Mourad brandit son couteau, mais voyant qu'il ne pouvait faire face à tout ce monde autour de lui, il tente de s'enfuir. Il est vite rattrapé et embarqué dans le fourgon de police garé à quelques mètres de là. Azzedine s'approche de l'inspecteur Omar.
-Comment...
-Comment je t'ai retrouvé '
Il ébauche un sourire.
-Cette question ne devrait pas être posée à un vieux limier comme moi, ne penses-tu pas '
Il rit.
-Pour être sincère, je t'ai suivi. Ta façon de me répondre au téléphone n'était pas rassurante. Alors, j'ai procédé à une petite enquête rapide, et j'ai ordonné à mes agents, qui avaient repéré ton véhicule sur l'autoroute, de te suivre. Le jeu était délicat, mais pas impossible, d'autant plus qu'à la crèche on m'avait dit que Rafik était malade et qu'Anissa l'avait pris chez son pédiatre. Je m'étais alors rendu chez ce dernier qui m'avait confirmé l'heure de son passage, puis j'ai téléphoné à son travail, où on m'avait appris qu'elle était absente.
Lorsqu'on s'était parlé, ta voix n'augurait rien de bon. J'avais l'impression que tu voulais te débarrasser de moi, alors qu'on venait de me signaler qu'un étranger avait rôdé autour de ton quartier ce matin.
(À SUIVRE)
Y. H.
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