Algérie

88,2% des entreprises s'autofinancent



En effet, seulement 3,5% des entreprises déclarent avoir les emprunts bancaires comme principale source de leur financement. Néanmoins, 21,7% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont eu recours à des emprunts bancaires. Autofinancement La réponse à cette modalité semble être parfaitement cohérente avec celle relative aux emprunts bancaires. En effet, 88,2% des entreprises tous secteurs confondus déclarent s’autofinancer. Subventions de l’état Les subventions de l’Etat ont concerné près de 5% des entités tous secteurs confondus. 4,4% reviennent au secteur privé. La tranche des effectifs (50-249) a bénéficié de 13,6% de ces subventions.
- Près de 4% des enquêtés ont bénéficié des dispositifs d’aide à la création de l’entreprise, dont :
• 65,7% ont bénéficié du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej). La tranche d’effectifs (0-9) représente 67,6%, ce qui est très révélateur de l’engouement des jeunes promoteurs. Pour la même tranche d’effectif, l’observation par strate (urbain et rural) est relativement de la même ampleur respectivement 68,5% et 64,3%.
• 22,3% des opérateurs économiques ont bénéficié de l’aide de l’Agence Nationale des Investissements (ANDI). Ce dispositif est très caractéristique de l’aide à l’investissement des moyennes entreprises privées, puisque 82,7% des entreprises employant entre 50 et 249 salariés ont bénéficié de cette aide. L’ANDI est très présente dans la construction avec 49% du total du secteur et 47,6% en milieu urbain.
− Le dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) est sollicité par 5,9% des enquêtés.
• Le crédit CNAC a bénéficié à 6,0% des enquêtés, particulièrement pour les petites entreprises employant moins de 10 salariés (6,2%). Les mêmes proportions sont observées en zone urbaine (6,2%) et en zone rurale (6,1%) Main-d’œuvre 1- Recrutement : les difficultés de recrutement se sont posées à 15,4% seulement des enquêtés tous secteurs confondus dont 16,4% en zone rurale. Par secteur d’activité et particulièrement dans le secteur privé, ces difficultés se sont posées pour 24% des entreprises industrielles, dont 29% en zone rurale, 13% dans le commerce, dont 14,4% en zone rurale. Le secteur de la construction avec un taux de 27,7% est confronté à ce problème en zone rurale avec un taux de 36,3%.
2- Qualification du personnel ; plus de la moitié des opérateurs (56,9%) enquêtés au niveau national, et ce, quel que soit le secteur juridique sont satisfaits du niveau de qualification de leur personnel. Le même constat est observé quelque soit la taille des entreprises et le secteur d’activité. Approvisionnement 1- La question afférente aux approvisionnements intéresse particulièrement les entreprises, car elle est directement liée à leur fonction principale qui consiste à créer de la valeur ajoutée. 60,8% des entreprises déclarent que leurs approvisionnements en matières premières et produits finis sont satisfaits. Seuls 24,1%, estiment que leurs inputs ne sont pas satisfaits. Par secteur d’activité, c’est au niveau du commerce, avec 64,7% des entreprises, que les besoins en inputs sont le plus satisfaits. Cela est dû à la spécificité de l’activité qui est faiblement consommatrice de matières premières et de demi-produits (en dehors des produits énergétiques, des emballages et des produits d’entretien). Par taille d’entreprise, les besoins sont satisfaits pour 61,0% des TPE, 51,3% des petites entreprises, 54,5% des moyennes entreprises et 55,0% des grandes entreprises. Il est clair que la satisfaction des besoins en approvisionnement pourrait participer à l’augmentation des capacités de production des entreprises. 2- 26,7% des entreprises ont eu des ruptures des stocks de matières premières et demi-produits ayant engendré l’arrêt de l’activité. Cette part est presque la même pour les deux secteurs juridiques (26,8% pour le privé et 25,1% pour le public).
C’est le secteur des services qui est le moins confronté à ce problème puisque seuls 18,7% des entreprises de services et 15,1% des entreprises de transport ont connu des ruptures de stocks. A l’inverse, c’est le secteur industriel qui subit ce problème, puisque 32,6% des entreprises industrielles déclarent avoir connu des ruptures de stock de leurs matières premières. Nous remarquerons que la rupture des stocks est légèrement sensible à la taille des entreprises. En effet, par taille d’entreprise, la situation se présente comme suit : 26,8% des TPE, 26,2% des petites entreprises, 25,9% des moyennes entreprises et 24,6% des grandes entreprises. 3 – De manière générale, les entreprises se plaignent des niveaux des prix des intrants jugés élevés. En effet, près des deux tiers des entreprises (66,1%) estiment que les prix des matières premières et produits finis sont élevés. Seul 0,3%, considèrent les prix de cette catégorie de produits faibles alors que le reste (33,6%) les considère normaux. C’est beaucoup plus les entreprises privées avec une part de 66,6% qui considèrent les prix élevés contre seulement 46,6% pour les entreprises publiques.
Par ailleurs, c’est dans les secteurs de l’industrie et de la construction que les prix sont jugés comme élevés avec des parts respectives de 73,1% et 71,8%. Ce sont les TPE avec un taux de 66,3% qui estiment les prix plus élevés. 4 - La part des entreprises qui déclarent que leurs approvisionnements proviennent de l’extérieur est de seulement 15,5%. Cette proportion n’est que de 6,7% pour les entreprises des transports et de 11,0% pour les entreprises des services. En revanche, la proportion monte à 18,1% pour les entreprises commerciales et 17,6% pour celles du bâtiment. 15,3% des TPE déclarent s’approvisionner de l’extérieur, contre 24,2% pour les petites entreprises, 31,4% pour les moyennes entreprises et 20,7% pour les grandes entreprises. 5 - Seuls 7,3% des entreprises estiment que la part des approvisionnements importés pourrait être acquise localement. Par secteur d’activité, la part des entreprises des transports qui estiment que les inputs pourraient être acquis localement est de 2,4%. Cette part est de 4,9% pour les entreprises des services et de 8,8% pour les entreprises commerciales. De l’ordre de 10,8% est la part des moyennes entreprises qui pensent que les approvisionnements en provenance de l’extérieur pourraient être acquis localement. Trésorerie : Dans l’ensemble, 43,8% des enquêtés sont confrontés à des problèmes de trésorerie. Les entreprises des zones urbaines représentent près de 43,0%, celles du milieu rural représentent 49,6%. Les entreprises du secteur privé sont les plus concernées puisqu’elles représentent 44,3% du total. Ce problème touche 44,4% des entreprises employant moins de 10 salariés. Les problèmes de trésorerie sont de différentes natures, parmi les plus importants, le ralentissement de la demande et la hausse des charges d’exploitation. Ces derniers représentent respectivement 35,7% et 31,2%. Egalement l’endettement élevé et la rigidité des prix de vente représentent des parts importantes, respectivement 26,7% et 21,2%. 4,2% ont eu recours à des crédits bancaires et 3,1% ont eu des difficultés à les contracter. Ces difficultés sont liées à plusieurs problèmes, notamment la complexité du dossier et la lenteur administrative. Accès au foncier : 1- Dans l’ensemble, l’accès au foncier reste un handicap pour près de 28,6% des chefs d’entreprises. Les entreprises privées sont les plus concernées (28,8%), celles du secteur public représentent 20%. Avec 30,3%, le commerce est le plus concerné par le problème du foncier (dont 30,4% pour le privé et 26,7% pour les entreprises du public) suivi des services (28,4%) et de la construction (26,5%). D’une manière générale, ce sont les très petites entreprises qui sont les plus touchées avec 28,7% et l’accès au foncier et difficile en milieu urbain (29,1%) qu’en milieu rural (25,9%). 2- Le coût élevé reste l’obstacle principal selon plus de 25% des enquêtés, notamment pour les plus petites entreprises (25,2%) et particulièrement celles qui exercent dans le commerce. Suivi de la non-disponibilité du terrain (16,6%) et le lieu (éloignement, inadéquation avec l’activité…) (16,7%), ensuite les problèmes administratifs (cadastre, acte de propriété…) (11,6%) et l’accès aux sources d’énergie (10,9%). Incitations fiscales et parafiscales 1- Seulement 4,2% des enquêtés ont bénéficié d’exonérations fiscales et parafiscales. 17% de ces derniers sont des entreprises du secteur privé employant 50 à 249 salariés. Le secteur de la construction est celui qui a le plus bénéficié de cet avantage, avec des taux relativement identiques pour le public (9,4%) et le privé (9,3%). Le secteur le moins touché et celui du commerce avec seulement 3,2%. 2- 70,1% jugent que la fiscalité constitue un handicap pour leur entreprise, notamment pour le secteur privé (70,7%). Le problème est plus prononcé dans le commerce avec 72,1% suivi de l’industrie (69,8%). Avec 67,6%, les services arrivent en troisième position, notamment les très petites entreprises (68,3%). Le milieu rural atteint 72,9%.
 


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