Algérie

855 détenus en ont bénéficié



Le bilan de la dernière grâce présidentielleComme cela est devenu coutumier, à la veille de chaque anniversaire ou fête nationale, la grâce présidentielle tombe pour soulager des détenus et leurs familles, mais aussi... les prisons, devenues surchargées.Ainsi, et à la veille de la Fête de l’indépendance, 855 détenus ont bénéficié des mesures de grâce présidentielle dont 580 ont bénéficié d’une remise totale de leur peine et 141 d’une remise de peine partielle. C’est ce qu’a indiqué, hier, la Direction générale de la gestion des prisons et de la réinsertion du ministère de la Justice.Un total de 980 détenus bénéficieront de ces mesures après la régularisation des dossiers et de la situation des détenus restants, a précisé le directeur général de la gestion des prisons et de la réinsertion. Le décret présidentiel comprend des mesures de remise de peine totale ou partielle au profit de détenus mineurs, de détenues femmes et de détenus condamnés définitivement, ayant suivi un enseignement ou une formation sanctionnés par une réussite aux examens. Evidemment, les personnes condamnées définitivement pour atteinte à la paix et la sécurité publique, à l’intégrité physique des personnes et aux mœurs, sont exclues du bénéfice de ces mesures de grâce. Le Directeur général de la gestion des prisons et de la réinsertion a, par ailleurs, affirmé qu’aucun cas de récidive n’a été enregistré depuis 2003 dans le milieu des détenus ayant bénéficié d’une libération conditionnelle grâce à leur réussite scolaire. Le taux de récidive en Algérie est estimé entre 40 et 42%, a-t-il précisé. La création de la commission d’application des peines, qui regroupe tous les cadres de l’établissement et qui est chargée d’examiner les mesures de la libération conditionnelle et de la semi-liberté, a permis d’apaiser le climat dans les prisons, a encore souligné la même source. «Les détenus ont compris que la bonne conduite est récompensée». Le même responsable a, par ailleurs, abordé la formation des cadres des établissements pénitentiaires, précisant que depuis 2003, tous les directeurs de prisons ont bénéficié d’une formation continue tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Plusieurs directeurs d’établissements pénitentiaires ont bénéficié d’une formation au Centre national de la formation spécialisée à Blida, et dont plus de la moitié ont également bénéficié d’une formation en management des affaires à l’Institut national de management des affaires à Bordj El Kiffan. Des sous-directeurs, des cadres et des présidents de centre ont, eux aussi, bénéficié d’une formation continue sur les thèmes de la discipline et du contact avec les détenus. Dans ce contexte, il affirme que l’objectif de son administration est de parvenir à «des établissements pénitentiaires sécurisés et disciplinés à même de fournir les prestations utiles à la réinsertion des détenus et où la dignité aussi bien du personnel que des détenus est préservée». A.G.


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