Algérie

85% des affaires élucidées par la Gendarmerie nationale


Le patron de la Gendarmerie nationale, Ahmed Bousteila, a mis en valeur la formation de la ressource humaine  de qualité et la spécialisation à travers l’enseignement de modules de pointe.Les différentes activités de la police judiciaire, relevant du corps de la Gendarmerie nationale, se sont soldées, durant le premier trimestre 2008, par l’établissement de plus de 14 000 procédures ayant conduit à l’arrestation de près de 20 000 personnes pour terrorisme, crimes et délits avérés. Résultat : 85% des affaires ont été alors traitées, élucidées et classées. Les 15% des affaires restantes font actuellement l’objet d’investigations poussées ou d’enquêtes spécifiques qui prennent du temps pour être élucidées. Ces affaires concerneraient, entre autres, celles liées au crime organisé dont les réseaux possèdent des ramifications. Ces progrès sensibles et perceptibles sur le terrain sont le fruit d’un travail de fond et d’une stratégie de déploiement massif, dissuasif et répressif des unités de la Gendarmerie nationale. En ce sens, nous révèle-t-on, et au titre toujours du premier trimestre de l’année en cours, le nombre de personnes ayant fait l’objet de mesures de garde à vue, soit 5 900, constitue un taux de 30% par rapport au nombre global des personnes arrêtées qui est de l’ordre de près de 20 000 personnes, dont des individus activement recherchés pour des crimes de sang, des crimes économiques et des différents délits. Au-delà des chiffres avancés par le commandement de la Gendarmerie nationale (CGN), “il importe que les gendarmes soient formés aux techniques d’investigation et qu’ils acquièrent les connaissances de base pour pouvoir cerner le domaine du trafic des stupéfiants, d’armes, de véhicules, de la délinquance économique et financière, de la contrebande, des faux et de l’immigration clandestine”, nous explique-t-on. Un volet important que le patron de la Gendarmerie nationale, Ahmed Bousteila, a mis en valeur, notamment la formation de la ressource humaine de qualité et la spécialisation, à travers l’enseignement de modules de pointe, lors de la sortie de la 48e promotion des sous-officiers à l’école de Sétif. En effet, l’intégration définitive des nouvelles technologies, comme la spectrométrie de masse qui permet de séparer et d’identifier des constituants mineurs, peut permettre la manifestation de la vérité, la chimie, la biologie, la physique, l’électronique, l’entomologie, l’ADN et l’identification par l’empreinte vocale, pour ne citer que ces modules de pointe, ont été mis en valeur, hier, lors de la sortie de promotions à l’École des sous-officiers de Sétif, une école chargée de former des agents de police judiciaire et qui se joint “aux préoccupations majeures du général-major Ahmed Bousteila face à la montée en puissance du crime”, nous affirme-t-on encore. Il faut dire, en effet, que les organisations criminelles recourent aux grands moyens et aux technologies, comme l’internet. Cette arme à double tranchant est devenue, par la force des choses, “une arme pour promouvoir, vendre et acheter de la drogue, blanchir des capitaux et un comptoir de trafic humain et de la pédophilie (…) La Gendarmerie nationale a vite compris qu’il fallait comme base associer les fournisseurs d’accès, contrôler les services de vente par correspondance et les formes de dissuasion et surtout entrevoir une coopération avec les organismes mondiaux spécialisés dans la lutte contre le crime organisé”. Et c’est en ce sens qu’il a été décidé d’articuler son action, figure en tête la création d’un institut de criminologie et de criminalistique. Il faut noter que les deux promotions de l’école des sous-officiers, par ailleurs baptisée au nom du Chahid Si Lakhdar Mihoub (1923-1961), sont respectivement composées de 2 678 sous-officiers, dont 2 635 ont suivi une formation de 2 ans et 43 autres ont suivi une formation spécialisée, dont 5 femmes. Les promus sont, pour leur grande majorité, de niveau universitaire, dont 1 156 de niveau 1re année, 358 de niveau 2e année, 24 détiennent des DEA et 72 autres éléments de niveau 3e et 4e années universitaire. Le reste, soit 40%, sont des bacheliers. C’est dire que ce corps d’élite mise, en plus du volet quantitatif en vue de renforcer les rangs dans les unités et les commandements, sur la qualité des éléments et de la formation. Surtout que la Gendarmerie nationale a inscrit dans son agenda un objectif majeur : atteindre 100 000 éléments à l’horizon 2010 pour couvrir l’ensemble des activités, d’une part, et assurer une sécurité maximale extra-muros, d’autre part, sachant que ce corps couvre actuellement plus de 80% du territoire national.
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