Algérie

80 logements LSP à Sougueur


Un projet qui tarde à voir le jour Les quatre-vingt citoyens de la ville de Sougueur, qui avaient depuis 2002 souscrit à la formule du logement social participatif (LSP), en sont venus, 5 années plus tard, à une conclusion pour le moins sans équivoque sur la dure réalité qu? ils vivent. Un marasme, écrivent-ils dans une lettre adressée aux autorités et dans laquelle ils disent se débattre depuis 2002 après avoir tapé à toutes les portes. En 2002, notent-ils, l?agence foncière de Sougueur, devenue promotrice du chantier pour la construction de ces 80 logements LSP, avait demandé aux postulants la constitution de dossiers qui furent illico presto remis, après accord de la CNL. Dossiers suivis par le versement de la première tranche au compte du promoteur. D?autres souscripteurs avaient même versé la deuxième tranche, voire la troisième pour certains. En dépit de cette bonne foi, l?échéance de remise des logements ne cessait d?être différée. Aucune solution trouvée Aux réclamations et rencontres avec le premier responsable concerné ainsi qu?avec le DG, ponctuées avec des réunions officielles sous l?égide du chef de Daïra, toutes les promesses n?ont pas été honorées et aucune solution n?a été trouvée. Le plus cocasse, disent les protestataires, c?est que les chantiers, faute de paiement, sont à l?arrêt, d?où ces questions lancinantes : Où est passé l?argent ? Un argent, explicitent-ils, fruit d?économies de plusieurs années et de privations. Où sont les actes notariés de vente sur plan ? Et a fortiori, pourquoi ces situations burlesques où ceux qui avaient réglé la totalité des tranches ne voient leurs logements progresser que de 10%, alors que d?autres le sont à 70%. Au delà du questionnement, subsiste le doute. Propos que M. Abkari Saïd, superviseur chargé par le wali, qui est le président du conseil administration, de diriger provisoirement la gestion de l?agence foncière de wilaya, trouve justifiés. Mais il tente de rassurer car, a-t-il tenu à confesser, il y a un engagement à reprendre ces chantiers au fur et à mesure que l?argent rentre dans les caisses de cet organisme mis à genoux par la mauvaise gestion et les nombreux scandales qui l?ont éclaboussé. Notre interlocuteur y décèle même un réel espoir car, ajoute-t-il, on est sur le point de concrétiser de grandes opérations de vente de locaux jusque-là en souffrance, en plus du fait que certains partenaires aient été sensibilisés et mis en confiance pour un réel décollage.
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