Au moment où l'investissement dans l'aquaculture sera renforcé par le lancement de treize (13) nouveaux projets qui doivent être mis en exploitation d'ici la fin de l'année en cours, plus de 300 participants sont attendus à la 7ème édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture (SIPA) qui ouvrira ses portes aujourd'hui au Centre des conventions d'Oran et ce, jusqu'au 12 du mois en cours.Ce salon est organisé cette année sous le slogan "Pour un développement durable et diversifié de l'économie de la pêche et de l'aquaculture". Ce qui montre bien cette importance accordée aux volets économie et investissements, dans ces domaines.
Des opérateurs et professionnels, d'institutions et d'organismes activant dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, venant aussi bien des diverses régions du pays que de l'étranger sont attendues dans cette grande manifestation économique.
Côté participation étrangère, on annonce une dizaine de pays européens et arabes dont la France, la Grèce, Chypre, la Tunisie et la Turquie.
Encore faut-il préciser que le SIPA est un grand espace qui offre aux professionnels du secteur et aux investisseurs l'opportunité de découvrir toutes les nouveautés et les possibilités offertes dans le domaine de la pêche et notamment de l'aquaculture, un créneau qui connaît un grand engouement ces dernières années, a noté le même responsable.
Le Salon International de la Pêche et de l'Aquaculture a constitué, depuis sa première édition en 2003, un pas important vers le développement de la pêche et de l'aquaculture, en mettant en avant la dimension stratégique du secteur, l'importance économique des investissements productifs et l'utilité concrète des échanges interprofessionnels.
Dans ce sens, le SIPA 2017 constitue un espace de débat, de concertation et d'échange d'expérience entre les différents acteurs économiques nationaux et étrangers, et une occasion pour s'informer des nouveautés des filières de la pêche et de l'aquaculture, à travers le monde..
Le SIPA2017, contribue également à l'émergence d'opportunités d'investissement et la maturation des projets, dans un cadre de partenariat durable, créateur de richesse et d'emplois.
Ainsi, un riche programme de conférences sera organisé en marge de cet évènement, abordant diverses thématiques en rapport avec la pêche et l'aquaculture.
Ces rencontres seront animées par des experts internationaux représentant des organisations mondiales, onusiennes notamment.
D'autre part, une formation dans le domaine de l'aquaculture sera aux investisseurs.
De plus, il est important de signaler que la pêche artisanale, dont le développement constitue une des priorités des pouvoirs publics, aura également sa place dans ce salon, avec des exposants spécialisés et des conférences thématiques.
Il est tout aussi important de rappeler qu'en réalité, la pêche artisanale représente 70% de la flotte nationale et contribue de manière significative à la croissance du secteur d'une part et à la création d'emplois d'autre part.
Engagement impératif de tous pour réussir dans le domaine
Cela se passe au moment où on attend le lancement de treize (13) nouveaux projets qui doivent être mis en exploitation d'ici à la fin 2017, portant le nombre d'investissements dans cette activité à 51 projets, contre 38 projets actuellement et 22 projets à la fin 2016.
L'objectif du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques est d'arriver à une production de 100.000 tonnes de production aquacole à l'horizon 2025, contre une production de 3.000 tonnes actuellement. Avec une production de la pêche de 100.000 tonnes/an, qui devrait rester stable voire reculer durant les prochaines années, l'objectif de 100.000 tonnes de production aquacole portera, une fois atteint, la production globale du secteur à 200.000 tonnes en 2025. Cet objectif est bien ancré dans le plan d'action du Gouvernement et pour lequel les pouvoirs publics ont mis en place tous les moyens nécessaires pour sa réalisation avec l'espoir de faire participer les investisseurs privés.
Alors que la production de la pêche à atteint ses limites, il faut multiplier les efforts pour permettre une augmentation de la consommation moyenne de poisson par habitant, estimée actuellement à seulement 4kg/personne/an contre une moyenne de 20kg/personne/an dans le monde et 60kg/personne/an dans les pays asiatiques.
Là, il est impératif que les agriculteurs exploitent les bassins d'irrigation dont ils disposent dans l'élevage aquacole pour que chaque exploitation agricole devienne une exploitation aquacole. Ce qui permettrait avec les grands projets envisagés, au poisson d'être à la portée des citoyens y compris les couches les plus défavorisées.
Et là, il faut que les autorités publiques facilitent le travail des investisseurs aussi bien sur le plan juridique, qu'administratif, fiscal ou bancaire. Les responsables du secteur escomptent arriver à une production de 100.000 tonnes/an dans les huit prochaines années afin de se concrétiser à travers 600 projets d'investissement dont 190 projets dans l'aquaculture marine (pisciculture marine, conchyliculture, crevetticulture) pour la production de 80.000 tonnes de poissons et 410 projets d'aquaculture continentale (pisciculture d'eau douce en cages flottantes, pisciculture/crevetticulture d'eau douce en étangs, Aquaculture intégrée à l'agriculture, Pêche continentale) pour en produire 20.000 tonnes.
Encore faut-il bien ne pas oublier que ces projets devront permettre la création de 30.000 emplois directs et indirects.
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Posté Le : 09/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd B
Source : www.lemaghrebdz.com