Algérie

7e Festival international de Samaâ soufi


Les chanteurs algériens Abdeljalil Akhrouf, le tunisien Youssef Sefraoui, le marocain Mohamed Zemrani et le syrien Ahmed Slimane Medghemch ont conjugué leurs talents en interprétant, d'une même voix magistrale, l'inaltérable «Talaâ El Badr Alaina», à Sétif, lors de la cérémonie de clôture de la 7ème édition du Festival international de Samaâ soufi.Les organisateurs de cet événement culturel, tenu durant quatre jours à la Maison de la culture Houari Boumediene, ont délibérément choisi de programmer cette chanson à la fin de la soirée, enchantant le public, composé principalement de familles, qui ont vécu des moments agréables et intenses en totale communion avec les quatre chanteurs. Cette performance artistique réalisée avec brio par le quatuor arabe a mis davantage en exergue l'ambiance spirituelle particulière conférée par ce festival à la ville de Sétif et ravi les férus de ce genre musical pendant quatre jours. Cette dernière soirées à laquelle ont assisté les autorités locales de Sétif, notamment le secrétaire général de la wilaya, Lounès Bouzegza et de nombreux artistes locaux, a été entamée par la prestation de la troupe «Rihane», dont les membres ont régalé le public avec leurs voix claires et douces, en enchainant des chansons telles que «Allah Allah Moulana» et «Taâfou Ya Khaliki Alaina».
Quant au maestro syrien, Ahmed Slimane Medghemch et le rossignol constantinois Abdeljalil Akhrouf, ils ont interprété, en solo, un bouquet de madaih que le public a accueilli avec ferveur, à l'instar de «Sobhane men Souar Hossnek» et «Allahoum Salli Ala El Mostafa Habibana Mohamed Alaihi Salam». Au terme de la cérémonie de clôture de la manifestation, Driss Boudiba, commissaire du festival, a estimé, dans une déclaration à l'APS, que «cette édition a réussi à créer une ambiance interactive entre les participants et une consonance artistique et spirituelle donnant lieu à de magnifiques séquences musicales». Il a ajouté que «l'expérience a été couronnée de succès au niveau organisationnel et technique en mettant en exergue le talent de 12 troupes de haut niveau venues de 5 pays, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Syrie et le Sénégal».
A noter que cette édition a aussi comporté plusieurs conférences animées par l'écrivain Nabil Ghendoussi, en plus des interventions du Dr. Yassine Benabid de l'université de Sétif sur «le rôle de la prospective dans le traitement du soufisme musulman» et du Dr. Sofiane Zedadka sur «Le samaâ dans le monde du soufisme» notamment. Le hall de la Maison de la culture Houari Boumediene a également abrité au cours de cet évènement culturel, une exposition d'arts plastiques et de calligraphie moderne qui a suscité mardi l'intérêt des visiteurs.
Cette exposition comporte 38 ?uvres conjuguant des peintures abstraites et des ?uvres calligraphiques signées par le plasticien Mohamed Achour, diplômé de l'école des beaux-arts de Sidi Bel-Abbès, et 40 autres par le calligraphe sétifien Abdelouahab Khenif offrant au visiteur un voyage dans l'univers infini de la calligraphie arabe et des couleurs.
La manifestation a été embellie par 4 copies du saint Coran enluminées manuellement dont l'une de 604 pages a nécessité à son enlumineur 8 ans de travail pour être finalisée, alors que la seconde de 180 pages a nécessité 5 ans et la troisième, écrite dans le style calligraphique turc, a été enluminée pendant 6 ans, selon les explications données à l'occasion.
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