Algérie

7e Festival des cultures d'Islam L'Algérie à l'honneur à Paris



7e Festival des cultures d'Islam                                    L'Algérie à l'honneur à Paris
Manifestation - C'est dans une ambiance festive que s'est ouverte, hier, à Paris, l'exposition de photographies consacrée à l'Algérie.
L'Algérie est depuis hier soir, mercredi, à l'honneur du Festival des cultures d'Islam, un événement annuel organisé par l'Institut des cultures d'Islam de Paris dont la 7e édition qui s'étalera jusqu'au 22 septembre, revient à travers diverses expressions artistiques sur les 50 ans de l'indépendance du pays.
Dans une ambiance festive mêlant expositions du riche patrimoine culturel algérien et son de la zorna, l'événement qui se tient au c'ur de la Goutte d'Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, un quartier considéré comme un «réceptacle» de l'histoire de l'émigration algérienne, a été étrenné par le vernissage d'une exposition photographique «50 ans de réflexion».
Dans cette exposition mettant notamment en évidence des patios et escaliers marbrés de type haussmannien «légués» par la colonisation à la toute nouvelle Algérie indépendante, Halida Boughriet fait le lien entre l'hier et le demain, entre la mémoire et le devenir. «Ces immeubles haussmanniens présentement habités par des Algériens rappellent la France coloniale et sont considérés à torts comme un legs, contrastant en même temps avec ceux en piteux état, réservés à «accueillir» l'émigration algérienne, dans les années 1970», a-t-elle expliqué à l'APS.
Plus loin, l'artiste rend un vibrant hommage à la femme algérienne en mettant d'anciennes résistantes en lumière. «Ce sont des femmes qui, de diverses manières, ont participé à la Guerre de Libération nationale. Ce sont des traces d'une mémoire que mes propres parents m'ont transmises», a-t-elle dit. Baptisé ICI.dz, Viva l'Algérie à Paris !, le Festival se propose d'être un «dialogue» entre Paris et Alger, entre l'ici (la France, Paris, la Goutte d'Or, l'Institut des Cultures d'Islam) et «dz», acronyme issu d'Al Djazaïr, nom arabe de l'Algérie.
Selon la directrice de l'Institut, Véronique Rieffel, «cette édition du Festival des cultures d'Islam, même si elle a un lien avec le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, ne se contente pas de revenir 50 ans en arrière, en évoquant seulement la guerre et les conflits de mémoires, mais plutôt déroule le fil de ce qui s'est passé depuis lors et surtout parler de l'Algérie d'aujourd'hui».
«A travers le regard de la jeune génération, héritière de cette indépendance, le propos est de mettre en évidence les aspirations sociétale et citoyenne de l'Algérie d'aujourd'hui», a-t-elle ajouté.


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